Devant au tableau d’affichage presque toute la rencontre, le LOSC a affiché de la sérénité dans la gestion de son avantage contre le Téfécé (2-1). Offensivement, les Dogues ont pu s’appuyer sur un Adam Ounas très en jambes pour sa première devant son nouveau public.
Les tops
De la maîtrise dans le jeu
Au total, les deux équipes n’auront été que dix petites minutes de jeu à égalité. Grâce au superbe but de Jonathan David dès la cinquième minute de jeu, puis à la reprise tout aussi sublime d’Adam Ounas, cinq minutes après l’égalisation toulousaine, le LOSC n’a pas tremblé. Même s’ils n’ont pas su se mettre définitivement à l’abri, les Lillois ont plutôt bien géré leur avantage en seconde période. Preuve en est : le nombre de tentatives cadrées par les Violets après leur égalisation : zéro. Défensivement, les hommes de Paulo Fonseca ont su faire le dos rond, sans jamais vraiment être inquiétés par les offensives adverses. Cette gestion d’un score favorable sera une arme importante pour la suite de la saison, et ne demande qu’à être confirmée face à un adversaire d’un plus gros calibre après la trêve.
Adam Ounas, tout feu tout flamme
Pour sa première titularisation à la Decathlon Arena, l’ancien joueur de Naples a régalé par sa qualité technique et sa vision du jeu. Tranchant dans ses courses vers l’avant, et rugueux à la récupération du ballon, l’Algérien était dans presque tous les bons coups ce samedi contre Toulouse. Bien lancé par Benjamin André, Adam Ounas n’a pas hésité une seule seconde avant de reprendre le ballon de volée pour redonner l’avantage aux siens en seconde période. Hormis ce premier but spectaculaire, l’attaquant de 25 ans a été relativement juste, avec deux passes clés distribuées. Alors qu’il n’est pas encore à 100% d’après ses dires, l’international algérien apporte déjà beaucoup à sa nouvelle formation.
Les flops
Lille n’a pas su tuer le match
Ce que l’on peut reprocher aux Dogues dans cette dernière rencontre avant la trêve, c’est de ne pas avoir su se mettre à l’abri plus tôt dans le match. Pourtant dominateurs dans les occasions franches, les Nordistes ont fait preuve de maladresse dans le dernier geste. En première période, Angel Gomes aurait pu mettre les siens hors de portée des visiteurs avant la demi-heure de jeu, mais sa frappe manquait clairement de puissance. Ensuite en seconde mi-temps, après le but d’Ounas, le LOSC a également eu plusieurs situations intéressantes. En contre, Jonathan Bamba a choisi l’option frappe, alors qu’un trois contre un était à exploiter. Cette tentative fut contrée par le seul défenseur toulousain. A l’avenir, les Lillois devront faire preuve de plus de réalisme pour ne pas connaître de scénario catastrophe.
Des entrées timides
Paulo Fonseca n’aura pas exploité tout son banc ce samedi, en ne réalisant que trois changements. Jonas Martin, Alan Virginius et Mohamed Bayo sont entrés au cours du second acte, sans vraiment impacter la suite du match. Aucun des trois entrants ne s’est vraiment démarqué, dans une dernière demi-heure essentiellement disputée sur un faux-rythme. Les absences d’Edon Zhegrova et de Timothy Weah pour cause de blessure amputent le LOSC de ses forces vives en sortie de banc. Encore en pleine découverte du championnat, Alan Virginius n’est pas nécessairement à blâmer. En douze minutes, l’ancien Sochalien n’a touché que six petits ballons, autant que Mohamed Bayo en l’espace de huit minutes. Jonas Martin a lui eu le mérite de n’avoir perdu qu’une seule fois la possession du ballon en trente minutes de jeu.
Arthur Lasseron
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