Comme à Metz en tout début de saison ou plus récemment au Havre, l’Amiens SC a fait face à ses limites contre Caen (3-1). Un match au cours duquel son secteur offensif fut défaillant et la défense particulièrement fébrile en seconde période. Découvrez nos notes après cette rencontre de la 8ème journée de Ligue 2.
Les satisfactions :
Régis Gurtner (5,5) : Il a beau avoir pris trois buts, Régis Gurtner demeure l’un des rares Amiénois à sauver de ce naufrage normand. Du propre aveu de Philippe Hinschberger, « ce match aurait pu faire mal sans des arrêts » du capitaine amiénois. A commencer par son sauvetage devant Jessy Deminguet (51′) puis face à Alexandre Mendy (57′). Au total, il réalise quatre sauvetages pour effectivement une très lourde addition, sachant qu’il est également tout proche de s’interposer sur l’ouverture du score caennaise (46′).
Iron Gomis (5) : Dans un match où l’Amiens SC n’a quasiment pas existé offensivement, Iron Gomis fut l’un des seuls si ce n’est le seul à tenter de porter le danger dans la moitié de terrain adverse. Souvent à la recherche du relais avec Antoine Leautey, il est tombé sur une défense normande qui avait bien identifié ce (seul ?) point fort de l’animation offensive picarde. Remplacé par Doums Fofana (64′), qui n’eut pas le même impact que dernièrement en sortant du banc.
Les notes :
Les déceptions :
Papiss Cissé (3) : Préféré à Hassane Bande, Papiss Cissé n’aura pas levé les doutes à l’occasion de sa toute première apparition sous le maillot de l’Amiens SC. Jamais dans le bon tempo, effectuant rarement les bons choix et globalement trop tendre face à la présence athlétique de l’arrière-garde caennaise, l’ancien attaquant de Newcastle a traversé la rencontre tel un fantôme. Avec 13 pertes de balles pour 28 ballons touchés, il a également fait preuve d’une incroyable imprécision technique jusqu’à sa sortie peu après l’heure de jeu et l’entée d’Ange Chibozo.
Tolu Arokodare (3) : Il aurait pu être le héros de ce huitième match de la saison. Après avoir repoussé sur sa ligne une tête de Mbock (15′), Tolu Arokodare a laissé filer l’occasion d’ouvrir le score contre le cours du jeu en fin de première période (43′). Si l’on ne peut pas dire que son penalty est mal tiré, le Nigérian donne sans doute trop d’indications à Anthony Mandrea en arrêtant sa course d’élan et surtout en orientant autant son corps. Pour le reste, il s’est montré incapable d’offrir de la profondeur à son équipe et a encore été trop souvent pris au piège du hors-jeu (3).
Mamadou Fofana (4) : Mais où était donc Mamadou Fofana sur le deuxième but de Malherbe ? Aligné au coeur de la défense à trois en l’absence de Nicholas Opoku, officiellement malade, l’international malien n’a dégagé que trop peu d’assurance au cours de la rencontre. Et son marquage laxiste permettant à Samuel Essende de se retourner dans la surface de réparation sans la moindre opposition, avant d’allumer la lucarne de Régis Gurtner, est très clairement le point d’orgue d’un match raté dans les grandes largeurs. Comme en début de saison à Metz, le numéro 2 de l’ASC est apparu anormalement fébrile dans les duels (3 duels sur 8 remportés), perdant notamment celui dans les airs face à Romain Thomas sur le troisième but normand. Comme son équipe, il atteint peut-être bien son seuil de compétence dans ce type de match au sommet.
Romain PECHON avec l’ensemble de la rédaction
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans cet article ? Contactez la rédaction en précisant le titre de l'article.