Après le deuxième match nul de la saison de l’Amiens SC face à Angers (1-1), le 11 Amiénois vous livre les flops de la rédaction pour cette huitième rencontre de la saison.
On n’a pas aimé :
Alioui encore…
Devant au score après le but de Stiven Mendoza, Amiens a longtemps cru qu’il allait parvenir à faire tomber le dauphin du PSG dans son antre pour la première fois de la saison. Malheureusement Rachid Alioui a une nouvelle fois été le bourreau de l’ASC. Il a sauvé sa nouvelle équipe de la défaite en décochant une frappe excentrée venue d’ailleurs. Un geste magnifique qui laisse un petit sentiment d’inachevé. La défense amiénoise jusque-là parfaite, a un peu trop laissé l’attaquant marocain libre de ses mouvements. Rageant.
Avec un poil d’efficacité en plus…
Si Amiens a subi un gros pressing du SCO au retour des vestiaires, il aura pourtant eu l’occasion de doubler la mise. En effet, installé à une place inhabituelle d’avant-centre, Juan Otero, après avoir éliminé deux adversaires n’est pas parvenu à convertir une occasion en or pour tuer définitivement la rencontre. En outre, alors que les picards ont terminé les dernières minutes totalement acculés sur leur but, l’attaquant colombien s’est pourtant une nouvelle fois retrouvé en face à face avec Ludovic Butelle, cadrant cette fois, mais perdant son duel face au portier angevin. Ainsi, depuis le début de la saison, Amiens paye souvent ses temps faibles et peine à convertir ses temps forts. Mais cela va forcément tourner.
L’absence surprise de Serhou Guirassy
Forfait de dernière minute pour une douleur au mollet, Serhou Guirassy a manqué son premier match de la saison avec l’Amiens SC. La pierre angulaire de l’attaque picarde, si précieuse devant le but mais aussi en point de fixation, a contraint son coach à changer ses plans en privilégiant la profondeur et en titularisant Juan Otero en pointe. Ainsi, les Amiénois se sont montrés logiquement plus en difficulté en attaque placée. La blessure plus grave de l’autre avant-centre de l’effectif, Moussa Konaté n’en est que plus préjudiciable, Luka Elsner ayant dû bricoler même s’il le fit samedi soir avec une certaine réussite.
Cédric QUIGNON (avec l’ensemble de la rédaction)