[J7] Marseille – LOSC : les notes des Lillois

Bafodé Diakité LOSC
Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

Attendu malgré le statut de l’adversaire, le LOSC s’est incliné face à un Marseille en maîtrise, notamment en seconde période (2-1). Bien partis lors des 20 premières minutes, les Dogues ont petit à petit perdu la main et ont vu les Marseillais se procurer de nombreuses occasions.  Même si Lucas Chevalier a bien plus rassuré que Leo Jardim, les éléments offensifs lillois ne sont pas tous exprimés comme prévu. Découvrez nos notes des Dogues après cette rencontre de la 7ème journée de Ligue 1.

Les satisfactions :

Lucas Chevalier (6) : Pour sa première en Ligue 1 avec son club formateur dans un stade bouillant, le portier du LOSC s’en est plutôt bien sorti. S’il n’est pas totalement irréprochable sur le premier but d’Alexis Sanchez, il demeure néanmoins efficace, notamment en deuxième période. Son envolée sublime sur la frappe d’Amine Harit lui a valu quelques compliments, tant elle est réussie. Il s’est montré efficace sans avoir été toutefois académique. Un essai prometteur à confirmer par la suite.

Bafodé Diakité (6) : Sa rencontre aura été ponctuée de hauts et de bas. Si son marquage laisse à désirer sur le but encaissé, sa récupération de balle sur l’ouverture du score ainsi que son sauvetage sur la ligne plaident en sa faveur. Sur la réalisation d’Ismaily, il est à l’origine de la récupération ainsi que du centre vers Adam Ounas. Alors qu’un Marseillais avait la cage vide pour marquer, le défenseur lillois a placé son pied pour empêcher le ballon de franchir la ligne. De plus, son pourcentage de passes réussies (87 %) atteste d’un match intéressant dans ce nouveau dispositif à trois défenseurs.

Les notes :

Notes LOSC

Les déceptions :

Angel Gomes (4) : Attendu comme un élément déclencheur dans les offensives lilloises, ses assauts ont été complètement étouffés par les Marseillais. Le milieu dogue n’a réalisé que 81 % de passes réussies et a surtout concédé neuf ballons. Dans ses duels, il a été le plus souvent en difficulté avec seulement 33 % de duels remportés au sol. L’Anglais n’a été impliqué dans aucune franche occasion de Lille et n’a pas pu effectuer son habituel travail de prise de contrôle du milieu. Le dispositif utilisé par le LOSC a certainement été une des raisons de son échec, mais pas que.

Jonathan David (4) : Auteur d’un doublé à Montpellier, l’international canadien était attendu comme la bête noire de l’OM. Malheureusement pour lui, il n’en a rien été. Peu trouvé par ses coéquipiers sur les passes, les siennes n’ont été précises qu’à 71 %. De plus, le peu de duels remportés par l’attaquant n’a pas permis aux siens de se démarquer. David a presque été transparent durant cette partie, oscillant entre manque de présence et inefficacité avec le ballon. L’absence de Rémy Cabella y est pour beaucoup certainement dans ses performances de ce soir.

Akim Zedadka (4) : Positionné par Paulo Fonseca en piston droit dans son dispositif en 3-4-3, l’international algérien a grandement souffert. Le défenseur du LOSC, remonté pour l’occasion, n’a jamais su comprendre son rôle sur le terrain et a été d’un apport offensif pauvre, a contrario d’Ismaily. Tout comme bon nombre de ses coéquipiers, son taux de passes réussies (74 %) est insuffisant face à un adversaire de la trempe de Marseille. Seule maigre consolation : ses duels plutôt maîtrisés, aussi bien au sol que dans les airs. Néanmoins, cela reste une pâle copie à ce poste.

En bref :

En l’absence d’Edon Zhegrova, Adam Ounas (5) a été titularisé d’entrée. Impactant d’entrée, la défense marseillaise a souffert de ses assauts. Bon dans les duels au sol (71 % gagnés), il lui aura manqué plus de justesse offensive pour marquer un but. Le capitaine lillois José Fonte (5) a été en demi-teinte. Serein dans les airs, il a manqué de justesse balle au pied. Pour se dédouaner, il n’est pas réellement fautif sur l’un des buts marseillais.

Adam Ounas LOSC
Johnny Fidelin/Icon Sport

Habituel meneur du milieu lillois, Benjamin André (5) a été en dents de scie. Avec 77 ballons touchés, il a été la plaque tournant du jeu des Dogues. Pour autant, le nombre de passes distillées avec efficacité n’est pas forcément au rendez-vous (71 %).

Pavel CLAUZARD

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