Dominant dans tous les compartiments du jeu, le LOSC n’a pas eu de mal à battre Ajaccio en Corse malgré une pelouse endommagée (1-3). En l’absence de certains cadres, des joueurs habituellement remplaçants ont pu tirer leur épingle du jeu. Leur présence a été plus qu’indispensable, aussi bien en tant que buteurs que passeurs. Découvrez nos tops et flops de cette rencontre de la quatrième journée de Ligue 1.
Les tops
Des remplaçants devenus indispensables
Avec plusieurs absences, certaines cartes ont été redistribuées. Ainsi, des joueurs comme Yusuf Yazici ont pu débuter dans le 11 lillois à Ajaccio et montrer toute l’étendue de leur talent. De par sa frappe somptueuse et son impact offensif, le Turc a pesé dans le jeu et a été à l’origine de nombreuses attaques. Dans un autre style, Edon Zhegrova a fait preuve d’un dynamisme palpitant. Chouchou de certains supporters, le Kosovar a débordé à plusieurs reprises la défense ajaccienne sur les côtés, tout en créant des occasions. Malgré le fait qu’il n’ait pas été récompensé, son énergie a été un apport non négligeable. Positionné en défenseur central, Tiago Djalo a (enfin !) pu se révéler. Rassurant en défense, il y a même été de son but sur une belle reprise de volée. Nul doute que ces trois joueurs ont permis au LOSC de l’emporter et donnent rendez-vous pour la suite.
Une main mise sur le ballon
En comptant près de 58 % de possession, Lille ne s’est pas laissé endormir par l’AC Ajaccio, et ce, malgré leurs tentatives en seconde période. Au milieu, des joueurs comme Angel Gomes ou Benjamin André ont contribué à effectuer de nombreuses récupérations. Ces dernières ont été parfaitement exploitées et transformées en centres ou en passes dangereuses. Certes, les Ajacciens ont eu plus de tirs (13 contre 7), mais le pourcentage de tirs cadrés est à l’avantage des Lillois (57 % contre 15 %). De fait, les Dogues ont été plus efficaces balle au pied et se sont procurés plus d’occasions tranchantes.
Un jeu ouvert et incisif
La volonté de Paulo Fonseca, le technicien portugais du LOSC, est de ne pas se renier dans sa philosophie de jeu. Cela s’est vu contre Paris, où le score fleuve en faveur des Parisiens reflète une volonté de l’entraîneur de « laisser ouvert ». Face à Ajaccio, cette ouverture a largement été récompensée, tant les Dogues ont eu la main mise sur le jeu. Outre cet aspect, la volonté de Fonseca de jouer haut et de faire remonter les latéraux en piston a payé. À l’image d’Ismaily, passeur décisif sur le but de Jonathan Bamba, ce positionnement porte ses fruits. La polyvalence des latéraux est un atout majeur du dispositif de l’entraîneur lillois. Ils sont à la fois présents défensivement et incisifs en attaque quand il faut transpercer les lignes.
Les flops
Encore un clean-sheet ratée
L’occasion était rêvée pour Leo Jardim et sa défense de ne pas encaisser de but. Malgré la domination, c’est un échec. À la suite d’un corner mal dégagé par les Dogues, un Ajaccien parvient à placer sa tête et anéantit ainsi les espoirs de clean-sheet lillois. Même si la défense du LOSC a tenu la route tout le match, ce cafouillage est dommageable. Tout comme contre Auxerre ou Nantes, ce but était largement évitable et pourrait compter au moment de faire les comptes. La course à l’Europe sera disputée, et la différence de buts n’est pas négligeable. Le relâchement défensif ainsi que les coups de pied arrêtés devront être travaillés.
Pavel CLAUZARD
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans cet article ? Contactez la rédaction en précisant le titre de l'article.