Même si les trente premières minutes ont été à l’avantage des locaux en termes d’occasions de but, le RC Lens a su relancer la machine pour ensuite dérouler sa partition. Une victoire que le Racing doit une nouvelle fois à une solidité collective qui fait forte impression.
Les tops
Une résilience collective admirable
Malgré trente premières minutes délicates, où le RC Lens aura encaissé un but et concédé plusieurs chaudes occasions, la situation s’est une nouvelle fois renversée. Quand cela arrive une fois, on trouve ça bien, mais cela force le respect quand ces retournements de situation deviennent une caractéristique d’une équipe. Déjà à Reims la semaine dernière, contre Nantes encore avant, face à Paris fin avril, les Sang et Or ont subi l’ouverture du score avant de revenir et prendre des points. Véritable identité lensoise, ces retours sont la preuve d’une force de caractère exceptionnelle, largement louée par Franck Haise après la rencontre.
La montée en puissance du groupe
Chahuté, bousculé et même mené, le RC Lens a une nouvelle fois mis quelques minutes avant de mettre le moteur en marche. Et après avoir laissé passer le petit orage, les hommes de Franck Haise ont ensuite parfaitement déroulé leur partition en montant crescendo. D’abord par une tentative de Clauss, puis de Sotoca, toutes deux stoppées par Gauthier Gallon, le Racing a enfin su trouver la faille par Kevin Danso, auteur de son deuxième but de la saison. Un but qui va libérer les troupes, puisqu’Arnaud Kalimuendo ajoutera lui aussi sa pierre à l’édifice quelques secondes plus tard. Le but de Jonathan Clauss, le seul du deuxième acte, apparaît comme une simple confirmation de la montée en puissance des Sang et Or.
Trois buts, trois buteurs
Et preuve ultime que la prestation collective fut très satisfaisante, tout le monde a pu participer à la fête : un défenseur, un piston, et un attaquant. Que ce soit Kevin Danso, auteur de son deuxième but sous le maillot lensois, Jonathan Clauss et ses éternels coup-francs directs, ou Arnaud Kalimuendo et son but venu d’ailleurs, chacun y est allé de sa contribution personnelle. Une homogénéité dans les buteurs qui rassure, à désormais 90 minutes du dénouement de cette saison.
Les flops
Une entame compliquée
Si une chose doit être reprochée à cette lensoise sur le pelouse du stade de l’Aube, c’est cette entame de match mal négociée. Dès le coup d’envoi, les Troyens ont joué un football décomplexé, loin de tout stress d’un éventuel maintien, déjà presque mathématiquement acquis. A plusieurs reprises, les Aubois vont profiter du laxisme lensois pour se procurer de belles situations. Renaud Ripart notamment a fait passer quelques frissons dans les travées du stade avec deux frappes de peu à côté des buts de Farinez. Un jeu troyen libéré qui sera récompensé par le premier but en Ligue 1 Uber Eats de Giulian Biancone, qui d’une frappe déviée par Seko Fofana prend Farinez à contre-pied.
Arthur LASSERON