Dominateur en première période, puis dans le dur en fin de rencontre avant le but de Seko Fofana, le RC Lens est passé par toutes les émotions ce dimanche à Reims (1-2). Une victoire qui a pu être largement célébrée avec les quelque 6.000 supporters du Racing présent dans la capitale champenoise.
Les tops
Lens ne lâche jamais rien
Mené à la pause alors qu’il dominait, revenu dans le match mais dans l’impossibilité de donner le coup de collier nécessaire pour passer devant, le RC Lens s’en est remis à son capitaine, Seko Fofana. Déjà héroïque face à Saint-Etienne ou contre Lille en coupe de France, l’Ivoirien a ressorti la cape de héros pour donner trois points précieux à son équipe. Le RCL s’est une nouvelle fois sorti d’une situation très délicate, comme souvent cette saison. Cette force de caractère, les Sang et Or ne la doivent qu’à eux-mêmes, et à cette persévérance insufflée par Franck Haise et son staff à tout le groupe. Une équipe transcendée, qui même en infériorité numérique par le passé a su trouver les solutions pour sortir de plusieurs traquenards.
Bollaert était à Reims
Ils étaient près de 6.000 supporters lensois à avoir fait le court déplacement jusqu’à Reims. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils se sont fait entendre. Une heure avant le coup d’envoi de la rencontre, ils étaient déjà là pour entonner les premiers chants lensois dans les travées du stade Auguste-Delaune. Tout au long du match, et même quand le score était défavorable au Racing, les fans lensois n’ont cessé d’encourager, comme à leur habitude. Un soutien indéniable qui compte et qui a son importance dans des situations comme celles-ci, où les joueurs de Franck Haise peinent parfois à trouver la solution. A Troyes, samedi prochain, les supporters vêtu des couleurs Sang et Or devraient à nouveau faire régner la loi de Bollaert hors de leur base.
Les flops
Un manque d’efficacité en première période
Ce que les Lensois auraient pu amèrement regretter si Seko Fofana n’avait pas inscrit ce but de la victoire, c’est ce manque cruelle d’efficacité dans les deux surfaces de réparation. Face au but de Rajkovic, les Artésiens ont buté pendant tout le premier acte. D’abord par Seko Fofana, auteur de la première frappe cadrée du match, puis par Florian Sotoca à deux reprises, les Lensois ont des situations de but, mais se heurtent à un manque de réalisme. La punition survient à ce moment, quand Arbër Zeneli ouvre le score à la demi-heure de jeu, sur une phase quelque peu laxiste de la défense lensoise. Les regrets sur ce premier acte aurait pu être bien plus grand sans ce supplément d’âme dont font preuve les Lensois une fois menés au score.
Lens a reculé en deuxième mi-temps
Après leur égalisation aux alentours de l’heure de jeu, les hommes de Franck Haise vont commencer à reculer progressivement, jusqu’à la fin du match. Le passage à quatre défenseurs côté rémois y est pour beaucoup. Avec ce système, les joueurs d’Oscar Garcia se trouvent mieux dans le cœur du jeu, et peuvent profiter des aisances techniques de Mbuku ou Kebbal pour faire des différences. Le premier est d’ailleurs tout proche de redonner l’avantage au Stade de Reims avant le temps additionnel. Ce but lensois, survenu alors que les visiteurs étaient en difficulté, intervient alors comme un véritable cadeau du ciel pour des Lensois usés physiquement. Heureusement, Seko Fofana eut la bonne inspiration mettre fin aux espoirs rémois de la meilleure des façons.
Arthur LASSERON