[J36] Reims – RC Lens : les notes des Lensois

Sotoca RC Lens
Franco Arland/Icon Sport

Longtemps mal en point, le RC Lens a retourné la situation à Reims (1-2) grâce à un Florian Sotoca au four et au moulin, un Kévin Danso intraitable derrière et Seko Fofana encore clutch dans le temps additionnel. Découvrez nos notes après ce match comptant pour la 36ème journée de Ligue 1.

Le joueur le plus en vue : Florian Sotoca (7)

Avec sa générosité habituelle, Florian Sotoca a constamment été en mouvement et disponible pour ses coéquipiers. Le numéro 7 du RC Lens aurait pu ouvrir le score à la fin du premier quart d’heure sur ce bon coup de tête à la réception d’un centre de David Pereira Da Costa (15′). Le duo était de nouveau à l’oeuvre en début de seconde période, avec une nouvelle fois le Portugais à la passe et le Narbonnais cette fois-ci à la finition d’un plat du pied parfaitement maîtrisé pour inscrire son sixième but de la saison en championnat. Une minute plus tôt, il était en défense pour repousser le danger. Deux minutes après, il était tout proche de s’offrir un doublé d’un nouveau coup de casque au second poteau. Remplacé par Ignatius Ganago (79′), passeur décisif sur le but libérateur de Seko Fofana.

Les notes :

Le joueur le moins en vue : Przemyslaw Frankowski (4)

Préféré à Massadio Haidara ou Deiver Machado dans le couloir gauche, le Polonais a incarné une équipe du RC Lens propre techniquement mais pas suffisamment tranchante pendant la première période. Rarement en position de déborder, Przemyslaw Frankowski n’a délivré qu’un petit centre jusqu’à sa sortie à la 67ème minute de jeu. Remplacé par Deiver Machado, qui s’est attelé à apporter du tonus et de la largeur au jeu lensois. Pas toujours souverain défensivement, à l’image de son duel perdu face à la vivacité de Kebbal juste avant de quitter la pelouse.

En bref

Auteur d’un arrêt réflexe du bout des doigts peu avant l’égalisation lensoise, Wuilker Farinez s’est surtout signalé par des hésitations dans ses sorties loin de son but qui auraient pu s’avérer fatales pour son équipe. Mais ni Bilal Touré n’en profitait pas en ne parvenant pas à trouver le cadre (15′), puis en étant parfaitement repris par un tacle autoritaire de Kévin Danso. De retour de suspension après son expulsion au Parc des Princes, l’Autrichien a livré un vrai match de patron. Que ce soit dans le domaine aérien (20′) et surtout au sol pour stopper les contre-attaques rémoises (3′, 51′) il a livré un match au presque-parfait. Tout proche de s’offrir un but à la réception du corner de Clauss (25′). Dans son style si caractéristique, Facundo Medina a livré un vrai match dans le match avec Arber Zeneli, n’hésitant pas à se montrer très physique, parfois à la limite du règlement. Averti pour l’ensemble de son oeuvre après avoir été coupable d’un mauvais geste sur le gardien de Reims. Moins souverain et assez nerveux, Jonathan Gradit est pris à défaut sur le beau but d’Arber Zeneli. A son crédit, sa capacité à casser la première ligne adverse en se projetant balle au pied.

Très volontaire, Jonathan Clauss s’est heurté à un manque de précision et même à un certain déchet technique l’empêchant de créer davantage le danger dans son couloir. Remplacé par Corentin Jean (84′). Face à l’athlétique milieu de terrain rémois, Cheick Doucouré a moins été souverain que ces dernières semaines. Pour autant, le Malien a encore colmaté pas mal de brèches sur le plan défensif grâce ses déplacements toujours bien coordonnés. Avant son but, Seko Fofana a souvent manqué de simplicité dans son jeu, à l’image de cette action dans la surface de réparation adverse où il met du temps à se remettre sur son pied droit au lieu de tenter sa chance en première intention (44′). Et c’est finalement en retrouvant cette simplicité qu’il offre la victoire aux siens avec une projection dont il a le secret et une frappe du gauche faisant exploser le parcage visiteur et les tribunes juxtaposants, garnies de supporters du RC Lens.

Avant sa passe décisive pour Florian Sotoca, David Pereira Da Costa a plutôt donné le sentiment d’être un ton en dessous en termes d’intensité. Reste que sa qualité de pied lui permet toujours d’exister et de créer le danger à tout moment dans la surface de réparation adverse. Remplacé par Gaël Kakuta (64′), qui s’est montré assez discret au final. Très mobile sur le front de l’attaque, Arnaud Kalimuendo a représenté un vrai dilemme pour les défenseurs rémois, tentés de le suivre pour l’empêcher de pouvoir se retourner et craintif quant aux espaces qu’ils pouvaient laisser dans leurs dos. De quoi permettre à l’attaquant parisien de se mettre en évidence grâce à ses petits appuis pour tenter sa chance d’une frappe lointaine et hors cadre (7′) et surtout cette reprise de volée repoussée devant la ligne par un adversaire. Remplacé par Wesley Saïd (67′), qui n’a pas ménagé ses efforts.

De notre envoyé spécial Romain PECHON à Reims

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