Loin d’être ridicule, parfois proche d’aller chercher les trois points, le VAFC retrouve petit à petit des couleurs dans le sprint final. Offensivement, les Nordistes ont montré un visage plutôt séduisant, de quoi faire regretter cette égalisation venue d’une situation anodine.
Les tops
Enfin, de l’allant offensif
Six tirs cadrés en première période, rendez vous compte ! Depuis la victoire sans appel face à Nancy en février (6-1), jamais le VAFC n’avait cadré autant de frappes dans le premier acte. Il faut dire que l’urgence était là. Incapable de marquer depuis le 19 mars, VA a pu enfin retrouver un peu de confiance, et ce très rapidement. Grâce à un but de filou d’Ilyès Hamache en tout début de match, les Valenciennois ont été comme libérés. Peut-être un peu trop, au point de se faire rejoindre quelques minutes plus tard, mais cette envie d’aller de l’avant fait plaisir à voir. Que ce soit par Gaëtan Robail, moins en vue ces derniers temps, ou même par Ugo Bonnet, rarement servi mais utile dans les transitions, le VAFC a montré qu’il avait des idées face au but.
Une défense solide dans sa globalité
Peu inquiétée en première période, hormis sur le but parisien, la défense valenciennoise a confirmé sa prestation réalisée une semaine auparavant face à Ajaccio. Dans le second acte, la charnière centrale aura été mise à contribution de nombreuses fois, mais à l’image de Mathieu Debuchy ou Joffrey Cuffaut, l’arrière-garde valenciennoise aura tenu le bon bout face à Paris. En bloquant cinq tirs sur cette deuxième mi-temps, les Nordistes ont su faire le dos rond. Et quand la défense ne bloquait pas, Lucas Chevalier sauvait les siens dans les derniers instants d’un réflexe exceptionnel.
Des supporters fidèles au poste
Malgré les quatre heures de route séparant Valenciennes de Paris, ils étaient près de 250 supporters valenciennois à avoir fait du bruit tout au long de la rencontre des un stade Charlety bien clairsemé. Malgré la situation difficile sportivement, une seizième place bien embarrassante, une divergence claire avec la direction, le contexte extra-sportif de la vente du club, ils étaient là. Comme à Dunkerque il y a un mois et demi, la présence des supporters à l’extérieur aura compté dans la bataille du maintien.
Les flops
Une égalisation qui coûte cher
L’entame de match fut parfaite, la suite un peu moins. Alors que VA dominait et était même proche de faire exploser le PFC en plein vol, c’est sur la seule vraie situation parisienne du premier acte que les locaux ont su revenir dans la rencontre. A la suite de ce but d’Alfarela, le temps fort valenciennois du début de match a vite pris fin, laissant place à un jeu de possession parisien pour le moins soporifique. De retour au vestiaire sur un score nul, les regrets valenciennois peuvent émerger, alors que le premier acte a vu Vincent Demarconnay réaliser arrêt sur arrêt.
Les contre-attaques mal exploitées
A l’image d’Abou Ouattara au bout d’un interminable temps additionnel, le VAFC peut se mordre les doigts sur les situations de contre-attaque. Plusieurs fois les Valenciennois ont eu les possibilités sur ces phases de jeu importantes, parfois même en surnombre. Mais à aucun moment cela n’a donné lieu à une vraie chance de marquer. Dans ces phases de jeu, VA devra se montrer bien plus tranchant et efficace samedi prochain contre Sochaux pour espérer valider définitivement son maintien.
Arthur LASSERON