[J36] LOSC – Monaco : les tops et flops

Gomes LOSC
Hugo Pfeiffer/Icon Sport

Dominé la majeure partie du temps face à des Monégasques loin d’être extraordinaire, le LOSC n’a connu qu’un court temps fort. le but d’Angel Gomes intervient donc comme une anomalie dans un match relativement pauvre en actions lilloises.

Les tops

Une réaction appréciée après l’heure de jeu

Dans un faux-rythme depuis le début de rencontre, manquant de justesse technique dans les dernières passes, le LOSC a au moins eu le mérite de bien réagir à partir de l’heure de jeu. L’éclair de génie est venu d’un remplaçant, avec le numéro de soliste d’Angel Gomes. L’espoir anglais fait parler sa technique pour égaliser et donner un nouveau souffle aux Lillois. Les locaux retrouvent le momentum et acculent les Monégasques dans leur moitié de terrain. Edon Zhegrova (71′) puis Zeki Celik (72′) passent tous deux proche de renverser la vapeur juste après l’égalisation, mais plus jamais le ballon ne franchira la ligne de but.

Un banc qui a fait du bien

Malgré les absences de Burak Yilmaz ou encore Renato Sanches, le banc lillois était assez bien fourni en qualité technique. Avec les entrées, peu après l’heure de jeu, d’Edon Zhegrova et Angel Gomes, le buteur, Jocelyn Gourvennec avait plusieurs munitions en stock. Le LOSC a même pris la main sur le match petit à petit en signant un temps fort d’une dizaine de minutes. Bien trop peu pour faire flancher une équipe comme l’AS Monaco, solidement accroché au podium de Ligue 1 désormais. Il aura vraisemblablement manqué d’autres forces offensives, quoique, l’entrée d’Isaac Lihadji à la 90+1′ laisse un peu perplexe quant à la volonté d’attaquer.

Les flops

Une manque d’envie flagrant

Dès le début de la rencontre, on a senti un LOSC bien loin des prestations qu’il a pu produire trois mois auparavant. Offensivement, Jonathan David continue de traverser cette deuxième partie de saison tel un fantôme. Intenable en début de saison, le Canadien n’est plus que l’ombre de lui-même désormais et ne fait plus aucune différence. Globalement, le visage affiché par les Lillois est nettement insuffisant pour une équipe championne de France en titre. La preuve en est, le seul but inscrit par le LOSC vient d’un long ballon, suivi d’un exploit personnel d’Angel Gomes. Sans cela, la copie aurait été encore plus mauvaise.

Un laxisme défensif qui coûte cher

Comment peut-on laisser autant d’espace à Aurélien Tchouaméni en entrée de surface ? Certes, Kevin Volland et Wissam Ben Yedder ont bien été tenus par la défense lilloise, mais cela semble avoir libéré des espaces ailleurs. A deux reprises, par laxisme ou par manque d’effort, la défense lilloise s’est retrouvée à plusieurs mètres du faiseur de jeu monégasque, lui laissant tout le loisir d’armer et de croiser ses frappes. D’abord du gauche en première période, l’international français a doublé la mise d’une frappe encore plus pure, du pied droit. Des absences dans la défense lilloise qui ont coûté trois points aux hommes de Jocelyn Gourvennec.

Arthur LASSERON

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