[J26] QRM – VAFC : les tops et flops valenciennois

Julien Masson VAFC

Longtemps devant au score, le VAFC n’a pu empêcher le retour de QRM dans les derniers instants d’un match abouti pour les Nordistes. Si tout n’est pas parfait, ce point du nul obtenu à l’extérieur reste une satisfaction, d’autant plus au vu de la performance encourageante des Valenciennois. Découvrez nos tops et flops après cette rencontre de la vingt-sixième journée de Ligue 2.

Les tops

Un départ tambour battant

VA restait sur six défaites de rang à l’extérieur en championnat, tandis qu’aucune équipe n’était plus en forme que QRM en Ligue 2, avec 20 points empochés depuis la trêve mondialiste. Et pourtant, le VAFC n’a eu aucun complexe d’infériorité. Bien au contraire. Au bout de seulement 27 secondes, les Nordistes ouvraient déjà le score. Adrian Grbic mettait les siens dans des dispositions idéales à la suite d’un excellent service de Mohamed Kaba. Une réelle prouesse puisque QRM abordait la rencontre sur une série de quatre clean sheets consécutifs. Nicolas Rabuel ne pouvait rêver meilleure entame de match.

Un VAFC résistant, solidaire et cohérent

Contraint de faire le jeu, de créer des espaces et de profiter des éventuelles brèches, QRM a longtemps buté sur un VAFC exemplaire. Devant au tableau d’affichage, le plan était simple : capitaliser sur l’assise défensive offerte par un bloc bas pour piquer des Normands bien souvent déséquilibrés à la perte de balle. Et ce fut presque parfait tant la discipline était au rendez-vous. Si Aymen Boutoutaou avait conclu son rush solitaire (15′), si Ilyes Hamache avait eu un peu plus de réussite (42′) ou encore si Adrian Grbic avait été parfois mieux accompagné, VA aurait pu doubler la mise. Mais avec des « si », on refait le monde, et non pas le break.

Les flops

VA de nouveau rejoint au score

Il y a de cela une semaine, après un spectaculaire renversement de situation, Valenciennes menait face à Dijon jusqu’à la 72e minute. Ce samedi soir, VA faisait encore mieux en menant la danse à cinq minutes du terme. Et pourtant, les Nordistes ont une nouvelle fois cédé en fin de rencontre. Cette fois, le bourreau se nommait Mamady Bangré qui, d’une lourde frappe décochée à la 86e minute, trompait un Stefan Bajic qui n’y pouvait rien. De quoi laisser quelques regrets aux Valenciennois, et ce malgré un second acte assez largement dominé par QRM.

Sur un fil dans la profondeur

Et pour tenter d’amener le danger durant cette seconde période, les locaux ont misé sur la profondeur à plusieurs reprises. D’abord parce que le front offensif normand (Mafouta, Bangré, Sangaré), composé d’éléments plus rapides que leurs vis-à-vis valenciennois, convenait idéalement à cette approche. Si Allan Linguet voire Quentin Lecoeuche pouvaient soutenir la comparaison dans ce domaine, le vétéran Mathieu Debuchy et le robuste Jonathan Buatu ont maintes fois étaient à la limite. D’autant que l’Angolais a parfois été aspiré par les décrochages de Mafouta, laissant des espaces dans son dos et obligeant l’ancien Gunner à couvrir tant bien que mal une zone où il n’est pas le plus à l’aise. Fort heureusement pour VA, les Normands ont longtemps manqué de réalisme… jusqu’à la 86e minute.

Enzo PAILOT

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