Dominé et acculé, le LOSC a su trouver les ressources pour résister à la tempête lyonnaise et sortir miraculeusement vainqueur de cette opposition pas loin d’être à sens unique (0-1). Un succès que les Lillois doivent notamment à leur gardien, Léo Jardim, comparable à une muraille ce dimanche.
Le joueur le plus en vue : Léo Jardim
Même s’il aurait pu être le héros malgré lui en fin de rencontre, Léo Jardim est assurément le Lillois du match face à Lyon. Grâce à ses huit parades, le Brésilien signe son troisième clean-sheet de suite en Ligue 1. Devant Dembélé (11′), Toko Ekambi (11′, 40′), Faivre (50′, 57′) ou encore Paqueta (71′), Léo Jardim a réalisé une prestation XXL pour donner la victoire aux siens contre toute attente.
Les notes :
Le joueur le moins en vue : Jonathan David
Moins sollicité que son gardien, l’attaquant canadien n’a pas eu l’occasion de briller. Sur les 43 ballons touchés par le meilleur buteur du LOSC, quinze ont été perdus. Jonathan David a également été en grosse difficulté dans les duels, n’en remportant que cinq sur les treize qu’il a eu à disputer. Face au siège lyonnais en seconde période, difficile d’en vouloir au Canadien.
En bref
Plus que jamais cette saison, la défense aura su faire le dos rond face aux vagues lyonnaises. Quand José Fonte ou Sven Botman ne parvenaient pas à contrer un ballon, Léo Jardim se posait en dernier rempart infranchissable pour sauver son équipe. Il ne faut pas oublier les bonnes prestations de Tiago Djalo et Zeki Celik sur leurs couloirs respectifs. Enchaînant les courses défensives, les deux latéraux ont dû se coltiner Toko Ekambi et Faivre tout le match, ce qui n’était pas tâche facile.
Mais si le LOSC s’est imposé un but à zéro, c’est surtout parce Lille a su trouver la faille, contrairement aux Lyonnais. Bien servi par Xeka, profitant d’une erreur de l’ancien Lillois Thiago Mendes, Gabriel Gudmundsson a inscrit son premier but avec le LOSC, et quelle importance a cette première réalisation ! Devant, Hatem Ben Arfa aura su faire parler sa technique par moment pour soulager son équipe, mais bien trop rarement pour inverser la tendance globale de ce match.
Arthur LASSERON