Sochaux – VAFC [J21] : les tops et flops

Boutoutaou VAFC
Hugo Pfeiffer/Icon Sport

Le VAFC aura énormément souffert dans tous les compartiments du jeu à Bonal ce mardi soir (4-0). Une défaite et un score lourd mérité au vu du visage affiché par les Nordistes.

Les tops

Les supporters présents à Bonal

L’une des rares choses positives de ce déplacement catastrophique à Sochaux a été de voir que, malgré les contestations et le dialogue rompu entre supporters et direction, une poignée de courageux hennuyers étaient dans le parcage visiteurs. Même quand tout va mal sur la pelouse, l’amour du VAFC est toujours là. Félicitations à eux.

L’entrée de Boutoutaou

Entré après la mi-temps à la place de Salim Ben Seghir, Aymen Boutoutaou a été le seul joueur à amener une petite étincelle. Avec cinq duels remportés sur sept disputés, il a souvent perforé les lignes adverses. Il aurait pu raviver la flamme à l’heure de jeu sur la seule vraie occasion valenciennoise, mais son coup de tête trouvait les gants de Prévot. Depuis la fin de la Coupe du Monde, Aymen Boutoutaou n’a pas manqué le moindre match. De quoi espérer un retour à son meilleur niveau pour les prochaines journées ?

Les flops

Valenciennes pas au niveau

Le début de match relativement équilibré laissait penser à une nouvelle rencontre accrochée entre les deux équipes. Mais très vite, Valenciennes a été dépassé. Dépassé dans les duels, dans les courses, dans l’intensité, dans l’envie aussi peut-être, le VAFC n’a pas existé. Le score reflète parfaitement le déroulement de la rencontre, où les Sochaliens ont asphyxié leur adversaire pendant plus d’une heure. Nicolas Rabuel était lucide après la rencontre et ne s’y trompait pas : « il y avait un monde d’écart ».

Un fiasco à tous les lignes

Dans les buts, difficile d’en vouloir à Stefan Bajic, qui a vécu une soirée bien difficile. Un but contre son camp sur lequel il ne peut pas grand-chose, un coup-franc sublime de Mauricio, un ballon parfaitement enroulé par Doumbia, et une frappe déviée devant lui, l’ancien Vert a souffert. Défensivement, les nombreuses absences ont eu un gros impact. Manque de maîtrise, difficulté dès que la pression venait, du mal à passer la médiane avec le ballon dans les pieds, une soirée cauchemardesque. Mohamed Kaba et Madou Touré ont fait ce qu’ils ont pu au milieu, mais face au talent sochalien, et constamment en infériorité numérique dans les duels, difficile de régner. Enfin offensivement, le VAFC ne se sera montré dangereux qu’une fois, à l’heure de jeu, grâce à l’entrant, Aymen Boutoutaou.

Arthur Lasseron

2 Commentaires

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  1. qu’on se pose les vraies questions au sujet du VAFC M RABUEL dit qu’il y avait un monde d’écart entre les deux formations:personnellement je ne crois pas à cette analyse,il faut se pencher plutôt sur les raisons qui font que VA « est malade »:4 buts inscrits en 11 matches à l’extérieur,est ce normal,la plus mauvaise attaque du championnat partagée avec 2 équipes,est ce normal, des dirigeants qui semblent refuser de dialoguer avec les supporters est ce normal? un recrutement des plus curieux,est ce normal( à part les gardiens) des blessures multiples de joueurs dont le rétablissement prend des durées qui semblent interminables,est ce normal et pourtant un stade magnifique,un centre de formation remarquable des supporters qui encouragent sans cesse leur équipe,alors le problème à mon avis est d’ordre psychologique:VA ne peut « avancer » que si ses dirigeants lui montrent plus d’attachement(10 ans que le club végète entre la 9 ème et la 16ème place) avec le 10ème budget de la division,on doit mieux recruter,mieux encadrer,être plus à l’écoute des joueurs et cela ira déjà mieux et s’efforcer de garder le plus longtemps possible sa pépinière de jeunes joueurs talentueux,allez VA

    • Je partage totalement ton analyse. Tant qu’on aura un mauvais président on arrivera à rien et au mieux on jouera le maintien chaque année. Même si y a énormément d’aléatoire et d’aléas dans le foot (blessures notamment, qui nous plombent depuis des siècles), y a pas de secret si on fait pas le maximum derrière, raison de plus pour être irréprochable. Nîmes a un président comme le nôtre, ils se sabordent depuis 3 ans et on voit où ils en sont. Saint-Etienne c’est pareil, Bordeaux j’en parle pas, ça doit être le pire des pires. Angers et Montpellier en L1 c’est pareil (même si c’est plus de l’incompétence que de la tyrannie). Tous les clubs avec une mauvaise gouvernance ont coulé. Faut espérer une revente du club, si l’orgueil de M.Zdziech et de son fils le permet…

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