[J21] RC Lens – Nice : les tops et flops

Thomasson RC Lens
Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

Face à Nice, le RC Lens a eu du mal à rentrer dans son match et à imposer son tempo comme il le fait si bien. Offensivement, les Artésiens ont été très discrets, loin des standards montrés à domicile cette saison.

Les tops

Une réaction, enfin

Après une heure sans vraiment trouvé son rythme de croisière habituel, et après l’ouverture du score des visiteurs, les Lensois ont enfin sorti la tête de l’eau. Sous l’impulsion d’un Seko Fofana bien déterminé à faire bouger les choses, le RCL est même proche de l’égalisation. Le capitaine manque d’abord le cadre sur une frappe lointaine (66′), avant de fracasser la barre transversale de Schmeichel d’une frappe surpuissante (67′). On pensait alors Lens enfin rentré dans son match, mais les occasions qui ont suivies n’ont pas été du même acabit. Mais au moins, la réaction a eu le mérite d’exister et a permis de réveiller Bollaert pour la fin de rencontre.

Une défense solide

La preuve de cette nouvelle prestation solide de la défense lensoise, le seul but de la rencontre a été inscrit sur une phase arrêtée. Sous l’impulsion du trio défensif Gradit-Danso-Medina, le bloc défensif lensois aura tenu la cadence face aux flèches niçoises. Face à des joueurs de talent comme Gaëtan Laborde, Kephren Thuram ou encore Sofiane Diop, les Artésiens auront été à la hauteur du rendez-vous. Et quand la défense était dépassée, le dernier rempart Brice Samba a repoussé les tentatives des Aiglons, à l’image de ce rush de Thuram en fin de rencontre (86′).

Les flops

Un faux-rythme constant

Durant une grande partie de la rencontre, les deux équipes ont joué sur un faux-rythme difficile à stopper. Chaque équipe peinait à installer un vrai temps de possession durable dans le camp adverse au point de la faire flancher avant l’heure de jeu. La fatigue ? La fin de la dynamique ? Les explications sont encore floues, mais le constat est là. Le RC Lens n’a clairement pas affiché son meilleur visage face à Nice, qui a parfaitement joué le coup. Il a fallu attendre l’heure de jeu et le but de Gaëtan Laborde pour voir la situation se débloquer petit à petit.

Lens n’était que l’ombre de lui-même

Habitué à des fins bien plus heureuses à Bollaert-Delelis cette saison, le Racing n’a pas su reproduire ce qui a fait sa force lors des dernières réceptions. Très souvent en possession du ballon à domicile, les Sang et Or ont cette fois dû partager un peu plus le ballon avec leurs homologues niçois. Difficile donc d’étouffer l’adversaire lorsque le ballon est dans ses pieds. Moins de ballons, donc moins de possibilités de frapper au but. Même s’il a été contraint de s’employer quelques fois, Kasper Schmeichel n’a pas vécu une soirée compliquée.

Arthur Lasseron

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