Sans victoire en championnat depuis mi-octobre, le VAFC n’est parvenu à conjurer le sort. Valenciennes a pu compter sur un grand Mohamed Kaba, ainsi qu’une belle première pour Stefan Bajic. Néanmoins, les déceptions en défense sont nombreuses. Découvrez nos notes des Valenciennois après cette rencontre de la 20e journée de Ligue 2.
Les satisfactions
Mohamed Kaba (8) : il est le Valenciennois de la rencontre. Comme prévu, le milieu de terrain a été le métronome de toute une équipe. Aussi bien distilleur de passes que récupérateur, Kaba n’hésite pas à faire les retours défensifs nécessaires et sauve à plusieurs reprises son équipe. C’est même lui qui trouve presque malgré lui Ugo Bonnet, action qui découle sur un but. Sa sérénité est un modèle pour toute une équipe, il est sans nul doute le fer de lance d’un collectif parfois en manque d’inspiration. Très bien.
Stefan Bajic (6) : pour sa première avec le VAFC, le jeune portier a rendu une copie très intéressante. Serein, il a beaucoup communiqué avec ses défenseurs, ce qui a facilité les choses. Avec une belle claquette sous la barre, Bajic sauve les siens en début de match (11′). Il sera de nouveau décisif en première période en plongeant bien (26′). Peu sollicité par la suite, il n’a pas bronché au travail et a été appliqué à la tâche. Si son jeu au pied n’a pas été des meilleurs, ses coéquipiers ont pu compter sur lui comme une certaine assurance. Encourageant.
Les notes du VAFC
Les déceptions
Jason Berthomier (4) : le joueur de 33 ans a vécu un match globalement difficile. Dépassé sur de nombreux ballons, il a été impuissant aussi bien sur le front offensif que défensif. Berthomier a perdu plus d’un quart des balles qu’il a touché, ce qui a certainement causé sa sortie à la 71e minute. Toutes ses tentatives de centre ont été avortées et la majeure partie de ses duels perdue. Dans l’ombre de Kaba, il n’a rien pu faire et a été transparent, ou presque. Décevant.
Mattéo Rabuel (4) : titularisé en l’absence de plusieurs cadres, le fils de Nicolas Rabuel n’a pas connu des moments de gloire. Dès les premières minutes, il est enrhumé par un attaquant messin qui le propulse par terre (11′). Avec seulement 38 ballons touchés, c’est surtout son pourcentage de passes réussies qui inquiète (66 %). Aussi, il a engendré par ses fautes plusieurs coups francs qui auraient pu être salvateurs pour Metz. Un match à oublier pour le jeune défenseur.
À Valenciennes, Pavel CLAUZARD