[J19] Bordeaux – LOSC : les tops et flops

LOSC André
Scoop Dyga/Icon Sport

Mal embarqué après une première mi-temps catastrophique, le LOSC a réagi de la meilleure des manières en seconde période, se montrant clinique sur la pelouse de Bordeaux (2-3). Découvrez nos tops et flops de ce match.

Les tops

Un LOSC clinique

Ce LOSC sera un paradoxe jusqu’à la fin de saison. En manque dramatique de réalisme depuis le début de saison, les Dogues se sont montrés cliniques sur la pelouse de Bordeaux. Obtenant moins d’occasion que lors de ses dernières sorties, le club nordiste a cadré trois de ses tirs. Ces trois tentatives finiront au fond des filets de Costil. Malmené, le club présidé par Olivier Létang a démontré qu’il être doté d’une force de caractère pour revenir au score.

La capacité de réaction

Le LOSC était si mal entrée dans son match qu’une réaction était presque inespérée. Après la pause, les Dogues se montrait beaucoup plus entreprenant dans leurs duels et plus déterminés à aller provoquer la victoire. Toutefois, il fallait guetter l’entrée d’Isaac Lihadji pour vraiment débloquer un match qui semblait auparavant être terminé. L’attaquant français obtenait le penalty de l’égalisation transformé par Burak Yilmaz, avant qu’il ne délivre la passe décisive sur le but salvateur de Jonathan David.

Les flops

Une première mi-temps catastrophique

La première mi-temps du LOSC à Bordeaux fait facilement partie d’une des pires de son début de saison. Absent des débats, les Dogues ont laissé presque paisiblement Elis inscrire son doublé sans aucune esquisse de réaction. Pendant quarante-cinq minutes, le club nordiste était dépassé dans toutes ses courses, ses duels et simplement dans la volonté de bien faire. Les hommes de Jocelyn Gourvennec se sont sauvés par l’éclair de génie de benjamin André pour égaliser à un partout. Sans cette inspiration lumineuse, la physionomie de la rencontre aurait pu demeurer tout autre.

Des latéraux à la rue

Tiago Djalo et Reinildo ont vécu un long chemin de croix sur la pelouse du Matmut Atlantique, surtout lors des quarante-cinq premières minutes. Les deux latéraux du LOSC n’ont pas existé face à Elis d’un côté, et Dilrosun de l’autre. Trop vifs, les deux attaquants des Girondins de Bordeaux ont mis à l’amende les deux lillois sur les deux buts encaissés par les hommes de Jocelyn Gourvennec. Si Tiago Djalo a haussé son niveau de jeu lors du second acte, à l’instar de toute l’équipe, Reinildo n’a pas apporté offensivement comme à son habitude et s’est contenté d’essayer de reprendre l’avantage dans son duel avec Dilrosun.

Emilien PAU

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