En s’inclinant par le plus petit des scores (1-0), le VAFC a permis à son adversaire du jour de recoller au même nombre de points. Une prestation insuffisante des Rouge et Blanc qui vient confirmer la force défensive, mais aussi la fébrilité offensive de cette équipe. Découvrez nos tops et flops après cette rencontre de la dix-septième journée de Ligue 2.
Les tops
La solidité défensive
Bousculé dès le début de rencontre, le VAFC a pu compter sur sa traditionnelle défense à quatre, toujours aussi tenace. Et notamment sur la solidité de la charnière centrale composée de Mathieu Debuchy et de Jonathan Buatu. Les deux tours de contrôle ont su compenser les errances défensives de leurs coéquipiers, et principalement celles de leurs latéraux, grandement mis en difficulté.
Larsonneur, l’homme de la situation ou presque
Même si la solidité défensive a fait ses preuves, Gautier Larsonneur a été mis à contribution à maintes reprises. Sollicité dès la 9e minute, jusqu’aux derniers instants de la rencontre, le portier valenciennois a longtemps cru être l’homme du match. Chose qu’il aurait méritée. Mais malheureusement pour lui, son erreur de jugement sur l’ouverture du score corse (78’) vient quelque peu noircir sa soirée. Sans pour autant discréditer sa performance.
Les flops
Une ligne offensive neutre
Malgré un collectif solide défensivement, Valenciennes a cadré seulement deux frappes durant la rencontre. Les attaquants du VAFC ont touché très peu de ballons et ne sont jamais parvenus à créer les différences balle au pied. Et alors que Rabuel déclarait dans nos colonnes avant la rencontre attendre « un peu plus des joueurs offensifs », Valenciennes a conclu son année 2022 sur une copie plus que neutre offensivement, où rien n’est à retenir au premier abord. C’est également une occasion loupée pour Ilyes Amache, titulaire, qui aurait pu marquer de précieux points en la présence de Landry Nomel sur le banc.
Une réaction complètement absente
Au-delà de la piètre performance proposée par les hommes de Nicolas Rabuel, c’est l’absence de réaction qui pose problème. Malgré une première frappe cadrée au début de la deuxième période, VA ne s’est jamais vraiment réveillé de ce mauvais rêve. Ni le but, ni les changements apportés par le coach n’auront permis un sursaut d’orgueil au sein des troupes valenciennoises. De plus, physiquement, les joueurs du VAFC ont pioché et cela s’est grandement ressenti sur la fin de rencontre. En effet, les longs ballons dans les dernières minutes n’ont abouti à aucune réelle occasion et Bastia a su repousser toutes ces tentatives, sans difficulté.
Nathan BIGUÉ
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