[J16] VAFC – Amiens SC : les tops et flops amiénois

VAFC Amiens SC
©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/Sami Belloumi Belloumi

Poussif en début de match puis pas suffisamment juste dans le dernier geste, l’Amiens SC a dû se contenter du match nul à Valenciennes (1-1). Un résultat permettant aux Amiénois de stopper leur série de défaites. Découvrez nos tops et flops après cette rencontre de la 16ème journée de Ligue 2.

Les tops

Des transitions tranchantes

Désireux de voir son équipe mettre de la verticalité, pour emprunter « le chemin le plus rapide vers le but« , Philippe Hinschberger fut servi à Valenciennes. Dans un match ouvert et pas toujours abouti sur le plan technique, les Amiénois ont eu de nombreuses récupérations hautes à jouer durant une bonne partie de la rencontre. Très à l’aise dans ce genre de configuration, Gaël Kakuta a ainsi le terrain d’expression idéal pour mettre en exergue ses qualités de percussion balle au pied. De quoi lui permettre de terminer la rencontre avec un but, une transversale, deux passes clés ou bien encore trois dribbles réussis. Encore trop juste physiquement, il a clairement baissé de pied au retour des vestiaires. Quoi qu’il en soit, Amiens a sans doute montré un échantillon assez conséquent du style de jeu qui sera le sien sur cette deuxième partie de saison. Une approche plus que jamais Kakuta compatible.

Une montée en puissance prometteuse

Que ce soit en première période ou en fin de rencontre, l’Amiens SC a réussi à terminer plus fort que son adversaire. Une capacité à monter en puissance laissant présager le meilleur pour les matches à venir, alors que quatre rencontres sont au programme sur les dix-sept prochains jours. A l’exception d’un contre qui aurait pu être fatal, les visiteurs n’ont quasiment rien concédé au retour des vestiaires. « Au début on a été en difficulté et au fur et à mesure de la première mi-temps on est monté en régime. Et physiquement ça a été compliqué pour tout le monde mais là, on va bien récupérer et on va aller chercher un bon résultat à Laval. Ce match est de bon augure pour la suite« , promet Mattheo Xantippe.

Les flops

Une entame de match inquiétante

« Le début de match était sans doute notre deuxième match de préparation« . Avec un brin d’ironie mais assurément un vrai fond de vérité, un membre du staff technique a parfaitement résumé, dans les coursives du stade du Hainaut, l’entame poussive de l’Amiens SC à Valenciennes. A l’image d’un Régis Gurtner très fébrile dans les premières minutes, avec une prise de balle aérienne ratée (8′) et une sortie beaucoup trop molle sur le but nordiste (22′), les Amiénois sont apparus amorphes et au bord de la rupture jusqu’au but plein d’opportunisme de Gaël Kakuta. Un temps faible également incarné par un Jérémy Gélin invisible ou presque dans les premières minutes, comme asphyxié par la maîtrise technique adverse. Tâchons que l’enchaînement de matches permettra aux Picards de retrouver du rythme et que cette reprise en demi-teinte est à mettre d’une préparation tronquée.

Une efficacité encore douteuse

Si l’Amiens SC a mis fait à l’hémorragie de défaites à Valenciennes, les joueurs de Philippe Hinschberger ont encore manqué de réalisme dans les deux surfaces de réparation. Pour preuve, l’unique but amiénois débouche d’une offrande de Mathieu Debuchy. Défensivement, l’apathie de Nicholas Opoku et Régis Gurtner a couté cher sur l’ouverture du score évitable de Mathis Picouleau. Au total, Gaël Kakuta et ses partenaires ont tiré à 13 reprises mais pour seulement trois tentatives cadrées. A l’image d’un Doums Fofana, dangereux mais pas assez précis, Amiens n’a pas su pousser ses actions jusqu’au bout. « Bien sûr que j’aimerais qu’on soit plus habile dans les trente derniers mètres mais on est peut-être aussi face à nos limites », concède Philippe Hinschberger. Parmi les symboles de ce constat, Tolu Arokodare a encore livré une copie bien trop terne pour un attaquant titulaire d’une équipe qui se veut ambitieuse cette saison. Pour rappel, son dernier but en championnat remonte au 17 septembre. Une éternité.

Romain PECHON avec Benjamin HERMEL

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