À l’Allianz Riviera, Niçois et Lensois se sont rendu coup pour coup. Dans une confrontation à deux vitesses, où le spectacle enthousiasmant de la première période a laissé place à un second acte moins emballant, les deux équipes ne sont pas parvenues à se départager. Découvrez nos notes des Sang et Or après cette rencontre de la seizième journée de Ligue 1.
Les satisfactions :
Brice Samba (7) : de plus en plus sollicité à mesure que le temps passait et que la domination niçoise s’accentuait, le portier lensois a été irréprochable. Il a écœuré Nicolas Pépé et les siens à bien des reprises (8’, 28’, 45’, 61’) et s’est montré solide et concentré tout au long de la rencontre. Le Franco-Congolais a été très serein balle au pied (2’, 32’, 38’) malgré un court instant de suffisance (39’). Sans lui, les Sang et Or auraient pu repartir bredouilles de l’Allianz Riviera.
Salis Abdul Samed (6) : le Ghanéen est dans la droite lignée d’une première partie de saison aboutie, tant en club qu’en sélection. Omniprésent, surtout durant le premier acte, il a amené un immense danger devant les buts niçois à coup de percées balle au pied et de frappes dangereuses (10’, 31’, 37’, 38’). Toujours aussi concerné défensivement et impactant à la récupération du ballon (1’, 16’), bon nombre de situations ont été initiées par l’ancien Clermontois. Il a ratissé le terrain dans toute sa largeur pour proposer un relais entre la défense et l’attaque. S’il s’est peu à peu éteint en seconde période, à l’image des siens, Salis Abdul Samed a été le leader des Sang et Or sur le terrain.
Les notes :
Les déceptions :
Jean Onana (3) : aux côtés de l’étincelant Salis Abdul Samed, le Camerounais a dénoté. Assez peu en vue tout au long de ses 57 minutes passées sur le terrain, il a alterné le médiocre et le mauvais. Plutôt solide au duel (4’), comme attendu, son rendement avec ballon s’est révélé décevant. Souvent trop longuet, que ce soit dans ses prises d’informations, de balles ou ses transmissions, Jean Onana a ralenti le jeu artésien (41’, 57’) et parfois même annihilé des situations potentiellement décisives par sa lenteur d’exécution (31’). Il est le premier Lensois à sortir de la pelouse (57’), et ce n’est pas un hasard.
Facundo Medina (4) : chambreur avant le début du match en arborant un drapeau argentin, le défenseur axial gauche n’était probablement pas aussi jouasse au coup de sifflet final. S’il a été important avec le ballon pour faire progresser le bloc lensois, bien qu’il ait parfois pris des risques démesurés qui auraient pu coûter cher (14’, 24’), l’Argentin a souvent pris l’eau face à un Nicolas Pépé qui lui a fait mal autant dans son dos (8’, 26’, 49’) que dans le un contre un (58’), où il s’est parfois imposé à la limite (11’, 44’, 49’, 62’). Sa mauvaise gestion de la profondeur a offert des situations dangereuses à de trop nombreuses reprises, même s’il s’est aussi imposé autoritairement quelquefois (12’, 17’, 19’). Il est logiquement remplacé par Massadio Haidara (64’).
Deiver Machado (4) : tout comme Facundo Medina, le piston colombien a souffert face à Nicolas Pépé. Il avait pourtant bien commencé sa rencontre, avec une percée dangereuse dans l’arrière-garde niçoise (4’) et une belle activité dans son couloir gauche. Mais Deiver Machado a vite déchanté sur le plan défensif lorsqu’il a fallu refroidir les ardeurs d’un Nicolas Pépé en feu et qui lui a souvent donné le tournis (22’, 39’, 59’). Il a aussi rendu trop de ballons exploitables (47’, 55’), n’a pas été parfait face à Lotomba non plus (52’), a fait beaucoup de grosses fautes et a logiquement été averti (60’).
Enzo PAILOT
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