Après la septième défaite de l’Amiens SC concédée à Montpellier (4-2), le 11 Amiénois vous livre les flops de la rédaction à l’issue de la quinzième journée de la saison.
Otero voit rouge
Il y a des cartons rouges qui peuvent s’expliquer, être liés à la maladresse, à une erreur d’appréciation et il y a ceux similaires à celui reçu par Juan Ferney Otero samedi soir à la Mosson. Ceux-là sont impardonnables, inexcusables. Alors que l’Amiens SC traverse une zone de turbulences et qu’il se trouvait presque miraculeusement encore dans le match après 40 minutes à sens unique, l’attaquant colombien n’a pas su maîtriser ses nerfs sur un duel anodin en début de seconde mi-temps. Si les Amienois pouvaient encore espérer quelque chose à ce moment de la rencontre, ce geste aussi idiot qu’incompréhensible a sonné le glas de leurs espoirs. Après son geste d’humeur au moment de sa sortie à Rennes, Juan Otero se fait une nouvelle fois remarquer de la plus mauvaise des manières. Pour définitivement perdre le crédit qu’il semblait garder auprès de son entraîneur ? Après la rentrée victorieuse de son jeune coéquipier Jack Lahne, déjà buteur après ses cinq premières minutes de jeu en Ligue 1, cette soirée pourrait bien constituer une passation de pouvoir au sein de l’attaque picarde.
Aux abois dès les premières secondes
Face à une équipe désormais connue et reconnue pour son abnégation et sa combativité sans faille, Amiens a logiquement souffert dans ce secteur dès les premiers instants du match. Battus physiquement, les coéquipiers du capitaine Régis Gurtner ont été à deux doigts de lui laisser récupérer le cuir au fond de sa cage sur la première action dangereuse des locaux. Si la magnifique reprise de Gaëtan Laborde a finalement rasé la transversale du portier amienois, il n’a en revanche rien pu faire sur la tête rageuse de Damien Le Tallec après une succession de duels perdus. Et il aura fallu une intervention de la VAR, sur un hors-jeu peu évident, pour qu’Amiens ne rende les armes dès la première mi-temps. Oui, Amiens était diminué avec une défense expérimentale et le manque d’un point d’appui sur le front de l’attaque. Mais il manque aussi depuis plusieurs rencontre ce facteur X, ce supplément d’âme qui a fait d’Amiens un club de Ligue 1 et qui rend fier tout un peuple même dans la défaite. La mue entamée par le nouveau staff picard est louable. Mais attention tout de même de ne pas brûler les étapes.
Un entrejeu bien trop faible
Pour pouvoir gêner l’équipe conduite par Michel Der Zakarian, l’Amiens SC se devait de gagner la bataille du milieu de terrain. Pourtant, en se présentant avec le duo Zungu-Gnahoré dans l’entrejeu, pas reconnu pour son impact physique, l’Amiens SC s’est montré défaillant dans ce secteur en laissant beaucoup trop de munitions à son adversaire. Le Sud-africain, s’il possède toujours sa clairvoyance, n’est pas encore à 100% physiquement et a fini par disparaître peu à peu du match. Quant à Eddy Gnahoré, on ne reconnaît plus le milieu plein de panache de la première partie de saison dernière. Ce dernier, a encore traversé le match d’une manière presque fantomatique, sans prise d’initiative et en ralentissant souvent le jeu. Si le régulateur Alexis Blin était diminué par une grippe, l’absence dans le 11 de départ de Thomas Monconduit dans une rencontre taillée pour lui, a surpris nombre de membres de la rédaction.
L’ASC n’a pas su s’adapter au scénario
A 10 contre 11 à plus d’une demi-heure de la fin, l’ASC n’était évidemment pas dans les meilleures dispositions pour décrocher ne serait-ce qu’un point. Pour autant, l’équipe de Luka Elsner n’a pas changé son dispositif tactique initial d’un iota, en demeurant très haut sur le terrain et en continuant de porter le ballon. Rapidement coupé en deux, Amiens a ainsi laissé des trous béants pour presque s’offrir aux attaquants montpelliérains et finalement encaisser trois nouveaux buts. Un manque de pragmatisme qui n’est pas inédit cette saison.
Cédric QUIGNON (avec l’ensemble de la rédaction)
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La.semaine.derniere s etait Kakuta le fautif…
La.defense.est défaillante..