Le succès amiénois a mis du temps à se dessiner. D’abord menés au scores, l’Amiens SC est parvenu à inverser la tendance face à Rodez (1-2). Néanmoins, tout n’a pas été rose et le chantier reste important pour Oswald Tanchot. La rédaction du 11 Amiénois vous a concocté ses traditionnels flops de la quatorzième journée.
Une équipe amorphe
Malgré une possession du ballon de près de 65%, c’est Rodez qui a ouvert le score et longtemps fait douter les Amiénois. Dans un nouveau schéma tactique, les Picards ont semblé perdus sur le terrain. Le ballon circulait trop lentement, les passes étaient approximatives. Mais le plus notable, c’est le manque d’appels, de solutions et de courses à haute intensité. Est-ce un manque d’envie ? Quoi qu’il en soit, il faudra que les Amiénois fassent les efforts ensemble pour venir à bout de Chambly le week-end prochain.
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Une défense méconnaissable
La défense était l’une des rares satisfactions depuis le début de la saison. Cependant, sans un Régis Gurtner des grands soirs, les Amiénois auraient pu encaisser deux voire trois buts supplémentaires. Totalement absente au marquage de Bonnet sur l’ouverture du score, la défense centrale de l’Amiens SC a semblé absente. Est-ce à cause du repositionnement tactique et le fait de jouer à trois dans l’axe ? Quoi qu’il en soit, le placement et les interventions étaient approximatifs et auraient pu permettre aux Ruthénois d’en profiter. Il faudra vite remettre le pied à l’étrier pour revenir aux fondamentaux.
L’Amiens SC est revenu de très loin
Un 3-4-3 peu concluant
Oswald Tanchot a surpris les observateurs en alignant un 3-4-3 dès l’entame du match. Avec une défense centrale composée de Monzango, Wagué et Opoku avec Alphonse et Otero en pistons. Censé dynamiter les couloirs pour offrir de nombreux centres, ce système ne restera pas dans les anales. Les Picards ont semblé en difficulté sur les contre-attaques des locaux. Offensivement, il n’a pas porté ses fruits puisque les deux buts sont intervenus en fin de match lorsque l’équipe était repassée dans un schéma plus habituel. Oswald Tanchot continue de tâtonner à l’approche de Noël. La faute à un effectif limité et à une situation critique au classement.
Valentin ROSE
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