Remplaçant à Troyes, Iron Gomis devrait retrouver une place dans le onze de départ contre Dunkerque, ce mardi à l’occasion de la 13ème journée de Ligue 2. Face à ses anciens coéquipiers, le milieu de terrain de l’Amiens SC s’attend à une partie compliquée. Entretien.
Dunkerque, ce sont des retrouvailles pour vous. Etes-vous surpris par leur bon début de saison ?
C’est une bonne équipe, ils ont plutôt des bons résultats pour un promu mais on a les armes pour les concurrencer. On va tout faire pour les faire déjouer. Le reste, on en reparlera après le match, mais pendant, ils seront mes adversaires. J’ai échangé avec la plupart des joueurs et ils attendent ce match aussi ! On s’est chambré un peu.
Vous abordez ce match avec cinq points de retard sur Dunkerque. Au début de saison, on aurait plutôt imaginé l’inverse…
On aurait pu mais les matches font qu’on est derrière eux. Ils ne sont pas si loin que ça. On doit enchaîner les victoires et on va recoller.
L’Amiens SC est plus que jamais en crise
Qu’est-ce qui fait la différence entre les résultats de Dunkerque et ceux d’Amiens en ce début de saison ?
Je pense qu’ils sont plus réalistes. On a beaucoup d’absences pendant nos matches, on passe à côté de nos premières mi-temps, on réagit trop tard et on le paie. On essaye de travailler sur ça. C’est sûr qu’on aimerait faire mieux.
Parce que les mêmes maux ont encore été visibles à Troyes, samedi dernier…
On fait dix bonnes premières minutes, on a une bonne occasion que l’on ne met pas et on se met dans le trou. On n’a plus vu le ballon et on a encaissé avant la mi-temps. Ça met un coup au moral.
[J13] Amiens SC – Dunkerque : Des forfaits en cascade
Est-ce un problème mental ?
Je ne sais pas définir la cause mais je pense que ça joue sur le mental, oui. De l’extérieur du terrain, on ne voit pas les choses de la même manière, mais je pense que ça met un coup d’encaisser avant la mi-temps. On a fait de bonnes choses en revenant des vestiaires, on arrive à se créer des occasions, mais quand on est mené, c’est compliqué.
Vous allez maintenant affronter des concurrents directs au maintien…
Ce sont les matches les plus compliqués à jouer parce qu’il y a beaucoup de duels, de combat. Ce sont les équipes qui jouent le maintien ! Je pense qu’on est prêt à ça. Ce sont des matches où il faut assumer et montrer qui on est.
C’est le genre de match où il faut aller à la guerre…
C’est clairement la guerre et il faut ressortir victorieux de cette bataille. C’est ce qu’on va faire.
Avez-vous conscience que le club est en danger ?
C’est alarmant, mais on ne peut encore dire en danger. Dunkerque est neuvième mais n’a que cinq points d’avance sur nous donc on peut recoller très rapidement. On va enchaîner beaucoup de matches et il va falloir prendre un maximum de points.
On a l’impression que cet enchaînement de mauvais résultats glisse sur les joueurs…
On ne se met pas plus de pression que ça parce que sinon ça va nous faire encore plus de mal. Les défaites jouent sur notre mental mais on essaye de se remettre à l’endroit à l’entraînement, de bosser pour pouvoir être frais les week-ends et enchaîner des victoires.
A l’inverse, Dunkerque aborde ce match avec confiance et l’envie de vous enfoncer dans vos doutes…
Ils doivent regarder nos matches et ils savent que l’on n’est pas bien en ce moment. Ils vont essayer de jouer sur notre fragilité et ce sera à nous de répondre présent et montrer qu’ils ne pourront pas jouer sur ça.
Propos recueillis par Romain PECHON avec Adrien ROCHER
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