Rare « rescapé » d’un milieu de terrain de l’Amiens SC décimé par les blessures, Iron Gomis se confie sur la difficile tâche que représente l’enchaînement des matches sur une première saison professionnelle et sur le match compliqué qui attend les Amiénois à Pau. Entretien.
Vous êtes au coeur d’une semaine à trois matches et vous allez jouer cinq rencontres en quinze jours d’ici la mi-février, comment abordez cette accumulation de match ?
Pour certains, c’est la première saison en professionnel, et il va falloir se faire à l’enchaînement des matches. C’est comme ça ! On est jeunes, il faut que l’on apprenne et on va être servi avec les semaines qui arrivent. Il va falloir répondre présent et montrer qu’on en est capable. Personnellement, je me sens bien. De temps en temps pendant les matches je ressens un peu de fatigue mais j’essaye de récupérer et je pense que ça va le faire.
On a l’impression que vous êtes déjà sur un fil…
Il y a de la fatigue, on enchaîne beaucoup de matches compliqués et on le ressent un peu. C’est très serré, et on sait qu’en cas de défaite on peut vite se retrouver derrière, mais on peut aussi avancer en gagnant. C’est pour ça qu’il faut gagner le plus de matches possibles dans la série qui arrive pour prendre le maximum de points.
Et vous allez maintenant à Pau qui vient de gagner…
On va aller là-bas pour gagner même s’ils sont en confiance. On sort avec une victoire et on sera en confiance aussi. On s’attend à un match engagé, ce sera compliqué d’aller là-bas et il faudra donner le meilleur de nous-même. C’est le genre de match qui se joue à la gnaque. Il faudra batailler, ça fait partie du football. Il faut aussi aimer ça.
Propos recueillis par Romain PECHON
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