Iron Gomis (Amiens SC) : « La montée est à notre portée »

Gomis Amiens SC
Eddy Lemaistre/FEP/Icon Sport

A sept points de la deuxième place, l’Amiens SC peut encore croire à la montée en Ligue 2, à condition de ne plus laisser beaucoup de points de route sur les seize matches restant à disputer. Selon Iron Gomis, le club picard a en tout cas son mot à dire s’il règle ses problèmes d’efficacité. Entretien.

Iron, comment avez-vous vécu cette coupure inattendue pour l’Amiens SC ?

On est parti en week-end pour se ressourcer et réattaquer de la meilleure des manières. Ça fait du bien parce qu’on a enchaîné beaucoup de matches. On est prêt à repartir de l’avant dès ce week-end.

Et sans jouer vous n’avez finalement pas concédé beaucoup de terrain à vos concurrents directs…

On ne s’en sort pas si mal mais il reste encore beaucoup de matches, on ne sait pas ce qu’il peut se passer. Il faut prendre ce match en retard pour recoller aux équipes qui sont dans le haut du tableau. On se dit qu’il y a la place pour prétendre à joues les premiers rôles. Après, il va falloir trouver l’efficacité offensive et défensive, ne pas perdre de points en route.

Ça aurait pu faire mal à l’Amiens SC de se retrouver à neuf points ?

Un grand coup derrière la tête, non, mais ils auraient pris de l’avance et ça n’est pas bon pour nous. Il faut que l’on puisse recoller le plus rapidement possible pour se donner le plus de chances. C’est très serré au niveau des points et c’est pour ça qu’il ne faut pas prendre de retard. Il faut prendre le maximum de points le plus rapidement possible, pourquoi pas faire une série ?

Sept points, ça reste quand même un vrai écart…

Sept points, ce n’est pas énorme, je trouve ! Tu gagnes deux matches et tu recolles. Les équipes de devant n’ont pas pris l’avance qu’elles pouvaient avoir le week-end dernier. Ça nous laisse une chance de pouvoir revenir et les embêter.

Il n’y a aucune pression. On n’est pas dans une situation délicate.

Ça donne aussi une obligation de résultat à l’Amiens SC… 

Il y a toujours une obligation de résultat. On se déplace et on reçoit pour pouvoir gagner. L’obligation de résultat est là pour se donner le plus de chances d’aller là-haut. C’est surtout une obligation de série, c’est ça qui fait avancer. Si tu alternes victoire et défaite, tu ralentis, au final. L’objectif est de pouvoir faire une série et lancer la machine.

Comment expliquez-vous cette incapacité à faire une série de deux victoires consécutives depuis le mois d’octobre ?

On a déjà fait des séries en début de saison. Ce sont les détails qui font la différence. On aurait pu faire d’autres séries mais ça s’est joué sur des détails. Soit on n’a pas su garder un résultat, soit on n’est pas bien rentré dans nos matches. Les séries nous feront avancer.

Ressentez-vous la pression monter au fil des matches et de l’écart qui s’accentue ?

Pas du tout. Il n’y a aucune pression. On n’est pas dans une situation délicate. Si on se met la pression là, je n’imagine pas si on était plus dans le dur au classement. C’est une pression qui doit être positive. On connaît nos objectifs. Ça va finir par bien se passer. Dans le contenu, il y a du mieux mais moins de résultats. Il va falloir essayer d’allier les deux pour mettre le contenu dans les résultats.

Sentez-vous le vestiaire déterminé à l’idée d’aller décrocher ce ticket pour la Ligue 1 ?

Bien sûr ! La montée est à notre portée. On n’est pas vraiment détaché, donc on a ça dans notre tête. On sait ce que l’on veut, on est des compétiteurs, on veut viser le plus haut possible. Je pense surtout qu’on a manqué d’efficacité et c’est ce qui fait la différence au haut niveau. C’est un problème d’efficacité dans les deux surfaces, c’est surtout ça qui fait la différence aujourd’hui.

Propos recueillis par Romain PECHON

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