Déçu par le relâchement de ses joueuses en seconde période, alors que ces dernières étaient en supériorité numérique, Hicham Andasmas était partagé après le large succès de l’Amiens SC contre Lattes (5-0) en finale aller des barrages pour la montée en Division 2. Entretien.
Comment expliquez-vous cet incroyable relâchement en seconde période ?
Il y a eu un vrai manque de rythme, d’exigence et surtout de professionnalisme. Je pense qu’on a essayé de gérer le match et de se faire plaisir. On a fait des choses inutiles en accumulant les touches de balle alors qu’on se devait de jouer simple. On ne se respecte pas et on ne respecte pas l’adversaire dans ces moments-là. Mon discours peut apparaître brutal mais je ne suis absolument pas satisfait de terminer la rencontre de cette façon-là. Cela m’en fait même oublier le score. Avec le recul, je vais me dire que le travail a quand même été fait. Pour autant, je suis étonné de ce genre d’attitude alors que nous ne sommes plus qu’à une marche de la D2. On n’a pas le droit de se comporter de la sorte en deuxième mi-temps.
Et pour preuve, il a fallu attendre les toutes dernières minutes du match pour donner un peu plus de relief à votre succès…
Juste après mes changements offensifs. J’avais la volonté de tuer le match et les entrantes sont impliquées sur les deux derniers buts. C’est une bonne chose car on va aborder le match retour avec un peu plus d’avance. J’espère que ce sera de bon augure. Maintenant, je sais que le match retour sera totalement différent. L’orgueil va parler, on va se faire rentrer dedans. Elles ont pris 5-0, elles ont été humiliées sur et en dehors du terrain. On doit se préparer à souffrir le week-end prochain.
Vous avez tout de même pris un sacré ascendant psychologique avant ce match retour…
Tout à fait. C’est une bonne chose de partir avec autant d’avance. Aujourd’hui, je préfère être à ma place qu’à la leur. Après, on va néanmoins y aller avec un peu d’anxiété. On sait pertinemment que tout peut arriver dans le football. On se doit d’être prudent et c’est le message qu’on va marteler durant la semaine.
Propos recueillis par Stéphanie BRUMTER
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Un commentaire
Elles ne le sont pas encore professionnelles, il me semble !!!