Revenu à la tête de l’Arabie saoudite il y a un an après un passage mitigé d’un peu plus d’un an chez les Bleues, Hervé Renard est parvenu à qualifier les Verts pour la Coupe du monde 2026, après en avoir fait de même en 2022.
Troisième Coupe du monde consécutive pour Hervé Renard
Pari réussi pour Hervé Renard. Après un premier passage fructueux en Arabie saoudite (2019-2023), stoppé par la perspective de mener l’équipe de France féminine lors des Jeux Olympiques de Paris (élimination en quart de finale), l’ancien éphémère coach du LOSC (mai-novembre 2015) avait fait le choix de retrouver le banc saoudien en octobre 2024, malgré des sollicitations en Afrique.
Et comme en 2022, où les Verts avaient même enregistré un succès de prestige face à l’Argentine, future championne du monde (2-1), le technicien français a de nouveau mené le royaume à la Coupe du monde. Alors que l’Arabie saoudite n’avait besoin que d’un point face à l’Irak pour valider sa qualification directe, la troupe d’Hervé Renard – après avoir disposé de l’Indonésie de Calvin Verdonk – a buté sur son adversaire mais assuré l’essentiel (0-0), en se qualifiant grâce au nombre de buts marqués (3 contre 1 pour l’Irak).
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Ainsi l’Arabie saoudite a-t-elle validé la septième participation de son histoire au Mondial et la troisième consécutive, tout comme pour Hervé Renard, après 2022 et 2018, avec le Maroc. « J’avais dit avant le match que c’était le plus important de ma carrière. Ma mère est décédée en janvier dernier et elle me répétait souvent : ”Je ne serai peut-être pas là pour la prochaine Coupe du Monde“ », s’est-il notamment ému en conférence de presse d’après-match.
Le Français et ses hommes espéreront cette fois dépasser le cap de la phase de groupes, ce que n’est jamais parvenu à faire l’entraîneur de 57 ans et ce qui remonte à plus de trente ans (1994) pour les Saoudiens.
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