Logiquement en difficulté face à l’armada offensive des Parisiens, Haitam Aleesami a toutefois exprimé quelques regrets sur son jeu offensif, mais estime qu’Amiens reviendra plus fort après la trêve hivernale. Entretien.
Haitam Aleesami, trouvez-vous ce score logique ou sévère ?
Que dire ? J’étais ici il y a quelques mois et j’ai vu le PSG battre le Real 3-0. C’est une grosse équipe avec de tops joueurs.
Qu’est-ce qu’il a manqué à Amiens ? Il n’y avait que 1-0 à la mi-temps…
Je ne sais pas. Il faudra regarder la vidéo pour voir comment on a pris ces buts. Je pense qu’on aurait pu faire mieux. Avec leur manière de jouer, les choses allaient très vite. Ils nous ont punis sur certains buts.
Comment vous êtes-vous senti sur le terrain ?
Ils jouaient très vite, mais je pense qu’en première mi-temps on avait une sorte de contrôle sur le plan défensif. Sur le but qu’ils mettent, ça va vite et on est punis. Ils ont de la qualité. On doit apprendre de ce match parce qu’on sait maintenant ce qu’est le haut niveau français. Il faudra revenir plus fort. Parfois, c’était très impressionnant.
Malgré la défaite à Paris, est-ce que ces trois derniers matches vous ont redonné de la confiance sur ce que vous êtes capables de faire ?
On a eu une mauvaise période, mais avant ça on a eu une séquence positive. Etape par étape, on revient. Le football, c’est mental. Quand tout va bien, tout ce que l’on fait est bon. Quand ça ne va pas, vous pouvez faire une erreur sur la moindre chose. On est en train de rebâtir de la confiance, le match de coupe était très important. On a eu beaucoup de bonnes ondes avant et après cette victoire. On revient petit à petit, il y a la trêve et on reviendra fort en janvier et février.
Vous avez mis Paris en difficulté sur certaines séquences. Est-ce qu’il y a des regrets de ne pas avoir fait mieux ?
Personnellement, oui. Il y a deux ou trois centres, par exemple, où j’étais en bonne position, j’avais le temps pour faire un bon centre mais je les ai ratés. Je ne blâmerai pas la fatigue parce que c’est un moment où il faut avoir une bonne exécution. J’aurais dû mettre de la qualité dans ces centres. Ensuite, il y a un duel, et si on le gagne, tant mieux, mais ils peuvent aussi bien défendre. Par séquences, j’ai eu quelques regrets, oui.
Propos recueillis par notre envoyé spécial Adrien ROCHER à Paris
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