Faisant partie des sept prétendants à l’élection du prochain président de la LFP, Gervais Martel est désormais hors course, faute d’avoir reçu le parrainage de l’Union des acteurs football (UAF), Gervais Martel n’a pas caché sa déception à l’occasion d’un entretien accordé à l’Equipe.
Gervais Martel ne compte pas en rester là
Outre Cyril Linette, présenté comme le principal opposant de Vincent Labrune, Gervais Martel n’a pas non plus obtenu les parrainages nécessaires pour présenter sa candidature à la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP). « Je suis un peu dégoûté. C’est un truc de fou. C’est comme si lors de l’élection du président de la République, il y avait quinze candidats et que pour le premier tour on décide que deux seulement pouvaient se présenter, juge-t-il auprès de l’Equipe. Là on est chez les fous. Qu’est-ce que cela veut dire ? Où est la démocratie ? »
L’ancien président du RC Lens ne comprend pas le refus de l’UAF d’accorder plusieurs parrainages, d’autant plus après avoir convaincu Foot Unis la veille. Selon lui, tout ça n’est que calcul politique, dans le but de « protéger un certain nombre de sièges », dont celui d’Alain Guerrini, président de Panini France et poulain de Philippe Piat, l’indéboulanbale président de la plus en plus contestée UNECATEF. « Je l’ai côtoyé au conseil d’administration, je n’ai aucun souci avec lui. Là ils ont voulu le pousser », abonde Martel.
Déterminé à ne pas se laisser faire, Gervais Martel réfléchit à « ce qu’il est possible de mener comme recours », faisant écho aux propos tenus par Cyril Linette, lui aussi débouté par l’UAF. « J’ai une certaine expérience des instances en tant qu’ancien président du RC Lens. » Et Gervais Martel aimerait bien mettre celle-ci au service du football français.
Crédits photo : Dave Winter/Icon Sport
Vas y Gervais te laisse pas faire.
Honteux la clique à labrune.