Gaëtan Bourbier (ESC Longueau) : « Je me suis accroché pour vivre ces moments-là »

ESC Longueau Bourbier
Arthur LASSERON - LE 11 HDF

Pièce maîtresse de l’ESC Longueau sur la deuxième partie de saison, Gaëtan Bourbier revient de loin après une fracturé tibia-péroné en février 2019 qui l’a tenu éloigné des terrains durant de longs mois. De quoi savourer à sa juste valeur la montée en National 3 obtenue à Dunkerque, dimanche dernier. Entretien.

Gaëtan, quelle est votre sentiment après cette montée historique de l’ESC Longueau ? 

C’est une super satisfaction pour le groupe. On n’annonçait pas ça en début de saison ! Pour ma part, j’ai eu un début de saison compliquée après ma blessure tibia-péroné qui remontait à 2020. Depuis Noël, j’ai vraiment intégré le groupe comme il faut avec une superbe deuxième partie de saison à la clé, de bons résultats et une accession. On savait que ce dernier match serait difficile, face à une équipe qui jouait sa survie. Un match nul nous suffisait aussi pour passer, on a su bien défendre, ne pas concéder d’occasion et être efficace avec ce penalty à la fin. C’est vraiment magnifique, c’est une belle page de l’histoire du club.

C’est assez dingue de se dire que l’ESC Longueau évoluera en National 3 la saison prochaine…

Bien sûr ! On n’y pensait pas au début de saison, on jouait vraiment le maintien avant tout. A l’intersaison, on se retrouve dans les trois premiers et on se dit « pourquoi pas ». Après, on n’en a jamais fait une fin en soi, on a commencé à vraiment y penser sur les trois-quatre derniers matches quand on a pris la tête du championnat. A partir de ce moment-là, il fallait assumer et on a su le faire. Il y a eu cette défaite contre Loon, mais on n’a pas tremblé parce qu’on était conscient de nos qualités. Ca peut arriver de se louper sur un match, mais on a su remettre la machine à l’endroit et montrer qu’on avait le niveau pour remonter au-dessus.

A titre personnel, c’est un bonheur intense après des moments vraiment compliqués…

Le but était de retrouver du plaisir en venant à Longueau, où je connaissais la plupart des mecs et l’entraîneur que j’avais déjà eu à Ailly-sur-Somme. J’ai retrouvé du temps de jeu, la condition physique et surtout le plaisir de gagner des matches. J’ai travaillé dans l’ombre pour pouvoir retrouver les terrains, jouer au football et je me suis accroché pour vivre ces moments-là. C’est juste magnifique. Ca n’a pas été simple de revenir, ça a demandé beaucoup d’efforts entre le kiné, le préparateur physique à côté, les séances supplémentaires à côté. Aujourd’hui, je sens que je monte en régime même si je suis pas encore à 100%. On sera peut-être mieux l’année prochaine pour le National 3 (sourire).

Ca valait le coup de vous accrocher pour remonter la pente…

Tout à fait ! De toute manière, je ne voulais pas arrêter sur une blessure. L’après-Beauvais a été très compliqué, ils ont du mal à me soutenir. Malheureusement, c’est le football, c’est comme ça, on le sait. On est des pièces qui sont amenées à changer. J’ai pris mon mal en patience, j’ai travaillé pour pouvoir rejouer et aujourd’hui je me plais vraiment à Longueau. Ca se passe très bien, on a validé la montée et la saison prochaine ne sera que plus belle.

Pour avoir déjà évolué plus haut, diriez-vous qu’il y a une grosse marche entre le Régional 1 et le National 3 ?

Il y a une petite marche, même si d’année en année le niveau entre les championnats se resserre. En tout cas, ce sera très stimulant et je suis persuadé que ce sera une belle saison à jouer pour nous.

Et donc avec vous toujours à l’ESC Longueau ?

Bien sûr, je reste à Longueau. Il n’y a aucun problème là-dessus.

Tous propos recueillis par Romain PECHON

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