L’histoire aurait pu être bien différente. Avant de s’engager avec l’AS Monaco, Frédéric Piquionne était tout proche de poser ses valises au RC Lens. Dans une interview donné à l’Histoire de Foot Podcast, Frédéric Piquionne a raconté ce choix qui, à l’époque, n’était pas si évident.
L’AS Monaco piège par surprise le RC Lens
À l’été 2006, alors que Daniel Cousin s’apprête à s’envoler pour les Glasgow Rangers, le RC Lens cible le Martiniquais, joueur de l’ASSE à cette époque, pour lui succéder. L’attaquant se voyait déjà jouer sous les couleurs artésiennes : « Tout était fait. J’étais dans les dernières journées du mercato, moi je m’apprêtais déjà à partir à Lens, et j’avais Martel, j’avais eu tout le monde, les contrats étaient prêts. »
Mais alors que les feux étaient au vert, l’AS Monaco entre en jeu et fait capoter le transfert dans l’Artois : « Marc Keller, qui était directeur sportif de Monaco, voit l’opportunité de me faire venir. Il connaissait très bien mon agent, qui avait fait un petit deal avec lui quand Marc jouait à West Ham. » L’AS Monaco, finaliste de la Ligue des Champions 2 années plus tôt, a un effectif « intéressant » à cette époque, selon Frédéric Piquionne. Un argument qui le fait réfléchir. « Mes agents m’appellent, ils me disent ‘t’as cette opportunité à Lens, et t’as cette opportunité à Monaco, qu’est-ce qu’on fait ?' », révèle t-il.
Finalement, l’ancien numéro 9 de l’OL prend une décision rapide, et repousse les avances de la direction lensoise alors qu’il ne manquait plus qu’une signature sur le contrat : « Je me dis ‘écoute Fred, ça peut être aussi un truc sympa’, et donc je décide finalement de partir à Monaco, sans me poser beaucoup de questions. »
Enzo NOTARGIACOMO
Crédits photo : Eddy Lemaistre/Icon Sport
