Entré en cours de jeu pour préserver le point du match nul, Frank Boya tire un bilan très positif de la prestation de l’Amiens SC contre le Paris FC (0-0), mardi à l’occasion de la 11e journée de Ligue 2. Entretien.
Frank, comment accueillez-vous ce tout premier match nul de la saison ?
A domicile, avec le public, on a essayé de pousser. Je pense qu’on a eu les meilleures situations, même si le Paris FC touche le poteau. On ne peut pas cracher sur ce point face au leader.
On vous a senti sans complexe pendant une grande partie du match, face au leader. Cela en dit sur l’état d’esprit qui règne au sein du groupe…
Ils sont leaders parce qu’ils ont plus de points que nous en ce moment. Maintenant, on ne sous-estime et sur-estime personne. Ce championnat est très homogène, toutes les équipes se valent. Il faut simplement penser à négocier nos matches de la meilleure manière possible.
Comment avez-vous vécu cette fin de match où le Paris FC a beaucoup poussé ?
Le coach adverse a eu comme stratégie d’apporter d’autres forces en seconde période. Ils ont gagné la majorité de leur match à la fin. Mon entrée avait aussi pour but d’amener de la force. Je pense que ça reste un match équilibré.
Avez-vous quelques regrets sur les occasions en fin de première période ?
A partir du moment où on ne marque pas, c’est normal d’avoir des regrets. Maintenant, c’est un bon point. Il faut simplement se remettre au travail, avec le match contre Dunkerque qui arrive très vite.
Vous restez sur trois matches sans défaite. Ce nul bonifie aussi la victoire à Pau…
C’est toujours bien mentalement d’enchaîner. C’est bon pour la confiance. Il faut rester sereins et très humbles aussi. On sait que ce ne sera pas facile à Dunkerque. Il faudra être calme et s’appuyer sur nos armes.
L’Amiens SC compte 19 points et pointe à la quatrième place. Commencez-vous à regarder plus haut ?
Non. On ne peut pas encore faire de bilan maintenant. Le championnat est encore très long. Il faut simplement profiter et aller chercher d’autres bons résultats. On a ce qu’on mérite aujourd’hui. On a travaillé pour être là.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport