Le RC Lens est tombé pour la quatrième fois de rang, cette fois à Bollaert face à Metz (0-1), ce samedi à l’occasion de la 5e journée de Ligue 1. Franck Haise, logiquement déçu, fait corps avec ses joueurs et a notamment semblé s’ériger contre les sifflets descendu des travées lensoises.
Un Franck Haise sonné mais qui veut toujours aller de l’avant
« Les vainqueurs ont toujours raison (sourire). Injuste, peut-être. Cruel, certainement. Il faut continuer à se battre, garder la tête droite et aller de l’avant. Il y a des périodes dans le sport qui sont très heureuses, d’autres qui sont très compliquées. Et il y a surtout des périodes qui sont autrement plus compliquées que dans le sport, donc il faut toujours relativiser les choses, garder le cap et redresser la barre. Je pense qu’on a fait plein de bonnes choses, notamment en première période où il n’y avait vraiment pas photo. On s’est procuré un certain nombre d’occasions et sur leur seul tir de la première mi-temps, ils marquent. Ce sont des périodes difficiles, mais ça fait aussi partie de la vie d’un groupe, d’une équipe, d’un club. Il faut rester droit.
Je suis plus que déçu des résultats de notre début de saison. Évidemment qu’il en manque beaucoup, pas tant ce soir mais surtout d’autres matches. Je pense et j’espère qu’on va arriver à mettre les arrivées à un bon niveau. Il faut que ça arrive le plus vite possible parce qu’il nous manque quand même des petites choses. Ce match-là, je pense que malgré tout, ça ne doit jamais déboucher sur une défaite. Je n’ai pas d’inquiétude sur la qualité de mon groupe et de mes joueurs. On va continuer à travailler.
Quand vous sortez d’un match comme ça, c’est très difficile mentalement. J’ai voulu positiver parce que j’ai vu ce qu’ils ont donné, même s’il y a eu au fut et à mesure de la deuxième mi-temps un peu moins de justesse technique, surtout quand vous attaquez un bloc qui est à onze dans ses 25 mètres, où il faut être hyper juste. Quand vous ne l’êtes pas, vous n’arrivez pas à vous créer des grosses occasions pour égaliser. Il n’y a qu’une chose dans la vie des sportifs : c’est travailler et de repartir.
Les sifflets ? Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Quand on perdra le coup d’après, il y en aura encore plus. Puis si on gagne, ça changera. Vous savez, les sifflets ou les applaudissements, ce n’est pas ça mon moteur. Mon moteur, c’est de travailler avec mon groupe et d’être avec eux dans ces moments-là, parce que je pense qu’il faut être avec eux. Personne ne triche, tout le monde cherche à avancer et à gagner les matches. S’il y a quelques sifflets, je les laisserai siffler même si je pense que la grande majorité voit ce que les joueurs font. Bien sûr qu’il peut y avoir de la déception de la part du public, pas de problème, mais moi je suis avec mes joueurs. »
Source : Canal+
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport