Revenu à Besiktas l’hiver dernier, six ans après un prêt plutôt fructueux lors de la saison 2016-2017, Vincent Aboubakar s’était montré à la hauteur jusqu’à ce que l’attaquant camerounais, formé au VAFC, soit notifié de son exclusion de l’effectif du club turc. Explications.
Une mise à l’écart incohérente ?
Le grand ménage d’hiver est arrivé à Besiktas. Deux jours après la défaite logique face à Fenerbahçe (1-3) le week-end dernier, l’actuel cinquième de Super Lig à quatorze points de la première place, a annoncé la mise à l’écart de cinq joueurs de l’effectif professionnel : Valentin Rosier, Eric Bailly, Rachid Ghezzal, Jean Onana et Vincent Aboubakar. Ces cinq anciens de Ligue 1 ont tous « été exclus de l’équipe en raison de mauvaises performances et d’incompatibilités au sein de l’équipe », précise le club.
L’attaquant de 31 ans formé au VAFC restait pourtant sur un début de saison plus qu’intéressant alors que des rumeurs sur une réticence à jouer de la tête après une récente greffe de cheveux ont également circulé. Auteur de onze buts et trois passes décisives en 22 matches toutes compétitions confondues, Vincent Aboubakar avait grandement participé à la qualification des siens en Coupe d’Europe et même été désigné capitaine lors de certaines rencontres. D’une régularité à toute épreuve, le profil du Lion Indomptable (97 sélections) devrait intéresser le monde du football cet hiver, lui qui revenait d’une pige d’un an et demi à Al-Nassr, en Arabie saoudite.
Enzo PAILOT
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