De retour en National cette saison avec Châteauroux, Landry Nomel a retrouvé un environnement propice à la performance. Après une saison insipide au VAFC, l’ailier s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs du championnat.
Landry Nomel s’est refait la cerise
Châteauroux peut remercier chaleureusement Landry Nomel. Sauvée d’un petit point de la relégation en National 2, la Berrichonne n’aurait probablement pas survécu sans l’ancien Valenciennois dans ses rangs. Recruté librement l’été dernier, l’ailier de 26 ans a tout simplement été l’homme le plus prolifique de l’effectif, avec neuf et cinq passes décisives en championnat.
Couteau suisse d’Olivier Saragaglia puis d’Antoine Sibierski, le Franco-Ivoirien a été utilisé aussi bien en pointe qu’en piston gauche. Mais c’est bien dans le couloir gauche, en qualité d’ailier, que Landry Nomel a davantage brillé. Son association avec Geoffray Durbant, meilleur buteur du club, a fait des étincelles.
Pleinement relancé, peut-il viser l’échelon supérieur ? Sa seule expérience, au VAFC, a démontré certaines limites. Pour autant, fort d’une saison aussi aboutie en National, qui plus est dans une équipe loin d’être dominante, celui qui est en fin de contrat cet été a de sérieux arguments à faire valoir. À moins qu’il veuille confirmer en troisième division, championnat lui ayant permis de se révéler à Concarneau, de se relancer à Châteauroux et, peut-être, de bientôt retrouver VA.
Crédits photo : Thomas Proissy/Icon Sport
