Benjamin Moukandjo est arrivé en janvier 2020 à Valenciennes, juste avant la coupure due au COVID-19. L’attaquant camerounais n’a de fait joué que très peu de matchs, et ce même avant de partir, un an plus tard. Il est aujourd’hui à la retraite.
Benjamin Moukandjo, longue carrière avant le VAFC
Pour le coup, il n’est pas difficile de parier que ce joueur ne restera pas dans la mémoire des supporters valenciennois ! Benjamin Moukandjo, aussi expérimenté soit-il, n’a pas vraiment montré le maillot à Valenciennes. Âgé aujourd’hui de 34 ans, l’attaquant camerounais connaît bien le football en France, lui qui est arrivé dans le Nord après quelques expériences en Ligue 1. C’est sûrement ce que les dirigeants valenciennois sont allés chercher en recrutant le natif de Douala. Plus de dix ans de carrière avant de rejoindre le VAFC, ce n’est pas négligeable pour un club de Ligue 2, qui est souvent amené à donner leur chance à des jeunes talents. Ces joueurs, peu expérimentés, ont souvent besoin d’évoluer autour de joueurs, comme Benjamin Moukandjo, ayant un pedigree plus important.
Le Camerounais a été formé à Rennes, en commençant dans la réserve bretonne, et a fait une grande partie de sa carrière dans l’hexagone. Avant de rejoindre la Chine au mercato estival de 2017, Benjamin Moukandjo, il a successivement joué dans des clubs français réputés. Dans l’ordre donc, après Rennes, le Nîmes Olympique, l’AS Monaco, puis Nancy du côté de la Lorraine, puis Reims. L’avant-centre camerounais a même fait, pour sa dernière expérience en France, son retour en Bretagne, mais du côté des Merlus du FC Lorient. Lors de toute cette période, en Ligue 1 et en Ligue 2, Benjamin Moukandjo a participé à 243 rencontres, pour 63 buts, et 12 passes décisives. Des performances assez insuffisantes, qui ne feront pas de l’attaquant de 34 ans une légende du football français.
Passage en Chine, puis séjour dans le Nord
À la suite de cette longue période dans un seul et même pays, l’international camerounais est parti en Chine, faute de résultats en Europe. En juillet 2017, l’homme aux cinquante-sept sélections avec les Lions Indomptables s’est envolé vers le Jiangsu FC, pour une jolie somme de cinq millions et demi d’euros. Mais ce qui devait s’apparenter à un regain de performance pour Benjamin Moukandjo a vite tourné à un nouvel échec. Il a été prêté un an à Pékin pendant un an, au mercato hivernal suivant son arrivée. À la fin de ce prêt, son club ne l’a pas conservé, et le joueur s’est retrouvé sans équipe. Cela a marqué la fin de son aventure de l’autre côté du Monde. En vingt-huit rencontres, il aura marqué à quatorze reprises, ce qui n’est pas mauvais, mais pas excellent dans un championnat de ce niveau.
Alors sur la dernière phase de sa carrière, Benjamin Moukandjo a décidé de retourner dans un environnement qu’il connaissait : la France. Il a trouvé un point de chute, déjà dans le Nord, au RC Lens, pendant quelques mois, lors de l’été 2019, avant de partir vers Valenciennes l’hiver suivant. Encore une fois, une aventure pour rien, avec cinq matchs joués seulement sur l’année 2019/2020, et absolument aucune rencontre disputée sur la première partie de l’exercice 2020/2021. Le buteur camerounais quitte ensuite le club gratuitement, comme il était arrivé, en ayant participé à deux matchs seulement avec le VAFC. Les supporters ne le retiendront sans doute pas dans le temps. À 32 ans, Moukandjo a terminé la saison du côté de la Grèce, avant de se retrouver une nouvelle fois sans contrat.
Aujourd’hui, et depuis juillet 2021, Benjamin Moukandjo est en inactivité dans sa profession de footballeur professionnel. Il a officialisé sa retraite lors de la Coupe du Monde au Qatar en 2022, il y a moins d’un an, à 34 ans.
Rémi COUIC
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