Parti en 2015 du VAFC, Kenny Lala a bourlingué de Lens à Brest, en passant par Strasbourg et même la Grèce. En Bretagne, le très offensif latéral droit de 32 ans a trouvé son havre de paix en impressionnant au sein d’une équipe actuellement co-leader de Ligue 1. Focus.
Équipe de France, Grèce et retour gagnant
Il y a un peu moins de dix ans, Kenny Lala achevait son aventure valenciennoise en étant parfois latéral, parfois aligné en charnière centrale. Quatre saisons plus tard, celui qui toquait aux portes de l’équipe de France, sans jamais en franchir le seuil néanmoins, était devenu l’un des meilleurs pistons droits du championnat à Strasbourg, remportant notamment l’avant-dernière édition de la Coupe de la Ligue en 2019.
Un départ en Grèce et quelques mésaventures en terre hellène plus tard, le voilà de retour en France depuis cet hiver. Après s’être pleinement révélé dans le Grand Est, Kenny Lala a décidé de se relancer à la pointe ouest de l’Hexagone. Un choix pourtant loin d’être évident. « À la base je ne pensais pas revenir en France, avouait-il à nos confrères de So Foot. J’avais plusieurs discussions et des clubs étrangers d’intéressés dont le Moyen-Orient, les pays de l’Est, mais mon entourage m’a bien fait comprendre que j’avais encore de belles choses à faire en Europe, un certain respect à aller chercher en revenant en Ligue 1. » Un retour gagnant et un respect gagné.
Déjà installé la saison passée, l’ancien Valenciennois est devenu véritablement indiscutable depuis cet été. Notamment en lançant son exercice 2023-2024 sur les chapeaux de roue avec le but de l’égalisation face à Lens lors de la première journée (3-2 score final). Un match charnière pour le Stade Brestois, qui n’en finit plus d’impressionner depuis. Avec 14 points au compteur, le SB29 figure à la seconde place du classement en Ligue 1, à égalité avec Monaco. Une prouesse rendue possible par l’excellent travail de l’entraîneur Eric Roy, un revenant qui préfère voir rejaillir la lumière sur ses hommes.
« C’est un garçon qui a l’expérience Ligue 1, embrayait-il au sujet de Kenny Lala dans l’After Foot il y a quelques jours. Il joue dans une défense à quatre, j’en ai parlé avec lui dernièrement et je lui ai dit : « Je ne pensais pas que défensivement, tu pouvais être aussi fort, dans le placement, dans l’intelligence de jeu défensive et tout ça ». C’est vrai que moi aussi, j’avais une vision d’un garçon qui était offensif, capable de faire de bons centres. Chez moi, il défend bien et il attaque bien aussi. » À Brest, Kenny Lala a retrouvé une seconde jeunesse. Le tout en trustant les premiers rôles en Ligue 1 et en démontrant que, même la trentaine passée, rien n’interdit de progresser.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
Comme pour Pallois, énormément critiqué à VA.
Il réussit malgré tout une belle petite carrière.
Pour moi il est bien plus fort que la pleureuse de Clauss