Désormais retraité, Julian Palmieri a longtemps évolué au SC Bastia. Pourtant, en 2016, il a fait le choix de rejoindre le LOSC, alors sous les ordres de Frédéric Antonetti. Oscillant entre le onze titulaire et le banc, le latéral gauche n’est finalement pas conservé en fin de saison, dans des conditions délétères. Il est revenu au micro de Colinterview sur son départ de Lille.
Un départ qu’il aurait aimé éviter
Arrivé en 2016 en provenance de Bastia, son club phare, Julian Palmieri rejoint un projet ambitieux qu’est celui de Lille. Pourtant, tout ne se déroule pas comme prévu. Entre changements d’entraîneurs et ambiance délétère, son aventure avec les Dogues prend un tout autre tournant. C’est tout ce contexte qui finira par aboutir à un départ, et ce, à contrecoeur pour le latéral gauche. « Je suis parti triste du LOSC et de Lille, surtout car j’avais adoré les Lillois. Les gens dans cette ville sont extraordinaires. Je pense que si Bielsa m’avait donné ma chance comme il l’avait fait à Rod Fanni à l’OM, j’aurais su la saisir », confie l’ancien Lillois. Il faut dire que Marcelo Bielsa a été recruté à l’issue de la saison en remplacement de Franck Passi. Un nouvel entraîneur qui a fini d’achever (ou pas) une valse infernale des techniciens.
Le décès de sa mère comme déclic
Alors qu’il n’a plus le temps de jeu du début de saison 2016/2017, Palmieri vit un drame personnel. En effet, sa mère décède en avril, ce qui impacte profondément le joueur, qui se disait « très fusionnel » avec elle. Pourtant, à ce moment-là, Franck Béria, alors latéral gauche au LOSC, se blesse. Son entraîneur, Franck Passi, l’appelle et lui demande s’il peut le remplacer contre Montpellier. Une aubaine, mais aussi une tragédie, car cette rencontre tombait en même temps que l’enterrement. Le choix qu’il a fait a été clair et il ne le regrette pas aujourd’hui. « Je suis un soldat et j’ai décidé de venir jouer ce match. Le décès de ma maman, ça m’a mis un gros coup derrière la tête. Je n’ai pas eu le temps de faire mon deuil », raconte-t-il. Surtout qu’après ce match, où il s’avèrera très bon, le technicien lillois le laissera en tribunes.
Campos et Passi fustigés
Alors directeur sportif, Luis Campos n’est pas très apprécié de certains joueurs dans le vestiaire. À commencer par Julian Palmieri, qui admet avoir eu « une relation un peu tendue » avec Campos, « deux caractères opposés ». Au sein du staff, Franck Passi est également très critiqué par l’ancien Lillois, qui ne mâche pas ses mots. « Rien de bon ni de sympathique ne sortirait de ma bouche concernant cet homme (Passi). Depuis ce match contre Montpellier, il m’a mis en tribune. Il n’est pas honnête, franc du collier », explique le joueur. Actuel adjoint de Laurent Blanc à Lyon, l’ex-entraîneur du LOSC a retrouvé un poste. Interrogé par des médias lyonnais, Palmieri a refusé de s’exprimer à son sujet. Une relation tendue qui s’est sentie aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Aujourd’hui retourné en Corse au FC Lupinu (futur R3), le latéral gauche ne regrette pas et regarde vers l’avant. Après une lourde dépression, l’heure est au plaisir et à la passion le concernant.
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Crédits photo : Alexandre Dimou/Icon Sport