Pour sa première depuis son départ du LOSC et son arrivée à Nantes, se dressait sur le chemin de Jocelyn Gourvennec un sacré morceau : Nice, deuxième de Ligue 1, toujours invaincu et même jamais mené depuis le début de saison. Dans une Beaujoire incandescente malgré les tristes évènements en dehors du stade – un supporter de Brigade Loire poignardé à multiples reprises et décédé des suites de ses blessures -, l’ancien entraîneur lillois a fait chuter des Aiglons jusqu’ici imprenables.
Le gros coup de Jocelyn Gourvennec
Le Nice de Francesco Farioli a été pris à son propre jeu. Très régulièrement vainqueur 1-0 avec un style de jeu fermé mais redoutablement efficace depuis l’arrivée du technicien italien cet été, le Gym est cette fois tombé sur le même score, à Nantes, pour la première d’un Jocelyn Gourvennec hué avant le coup d’envoi, adulé au coup de sifflet final. Et à raison. Les Aiglons, la tête dans les nuages en ce début de saison, n’avaient jamais été ne serait-ce que menés et restaient sur une impressionnante série de huit victoires en dix rencontres (deux matches nuls).
Incapable de renverser la vapeur après l’ouverture du score nantaise (1-0, 27′), la formation de Farioli butait sur des Canaris à la solidité retrouvée et un Alban Lafont transfiguré. Investi et pleinement impliqué tout au long de la rencontre, Jocelyn Gourvennec explosait au coup de sifflet final. Après plus d’un an de rendez-vous manqués, l’ancien entraîneur du LOSC réussissait son retour de la meilleure des manières. Devant un public d’abord songeur, puis déjà acquis à sa cause.
Enzo PAILOT
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