En déliquescence progressive en première partie de saison, à l’image de tout un collectif, Thomas Monconduit a parfaitement profité de l’arrivée d’Olivier Dall’Oglio sur le banc de Saint-Étienne pour se remettre en selle. Le milieu de 33 ans est redevenu un cadre de l’une des équipes les plus en forme du championnat.
De paria à indéboulonnable en quelques semaines
Mais qu’était devenu Thomas Monconduit ? Apparu durant une grosse demi-heure de jeu entre la fin août et la mi-saison, l’ancien Amiénois avait presque disparu des radars. La faute à un niveau de performances en chute libre, à tel point que la porte lui était grande ouverte cet hiver. « En janvier, il m’a dit qu’il ne voulait pas partir et qu’il serait là jusqu’au bout », renchérissait il y a peu au micro de L’Équipe Olivier Dall’Oglio, nommé à la mi-décembre sur le banc stéphanois en étant l’artisan principal de cette remise en ordre de marche. « Il savait ce que j’allais exiger de lui. Il a fait énormément d’efforts, a su monter très fort son niveau de jeu. Il a aussi pris plus de place dans le vestiaire avec un vrai leadership. »
De retour comme un cadre du vestiaire, celui qui n’avait joué que six fois – dont trois titularisations – lors de la première partie de saison n’a manqué que deux rencontres sur la phase retour. Homme de base en pointe basse du 4-3-3 de l’ASSE, le milieu de 33 ans participe activement à la belle remontée au classement des Verts, actuellement troisièmes et sérieux prétendants à une promotion directe en Ligue 1. Une bonne passe individuelle et collective qui ne demande qu’à être confirmée au retour de cette trêve internationale, ce samedi contre… Valenciennes, où il aurait pu se retrouver cet hiver. Le football peut aller très vite, décidément.
Crédits photo : Alex Martin/FEP/Icon Sport
