A la veille du match face à Metz, le VAFC s’est activé en finalisant le recrutement de Salim Ben Seghir, un joueur offensif polyvalent qui n’est pas pour déplaire à Nicolas Rabuel, qui assure que ce mouvement n’est pas forcément synonyme de fin de mercato pour le club nordiste. Entretien.
Nicolas, pouvez-vous nous en dire plus sur la dernière recrue du VAFC, Salim Ben Seghir?
Il faisait partie des pistes évoquées récemment. On cherche à étoffer le secteur offensif, c’est ce qu’il vient faire avec sa polyvalence sur le front de l’attaquer. C’est une opportunité qu’on a eue, il est prêté par Marseille. On regarde encore s’il y a un bon coup à faire pour amener de la concurrence et du poids. Tout en gardant en tête les aléas d’un mercato à J-4 de la clôture.
On imagine que Sebastien Tambouret, qui était à la formation à Marseille l’an dernier, le connaît bien…
Tout à fait. C’est aussi le travail de la cellule de recrutement qui a l’information de l’opportunité de pouvoir faire venir Salim. Tambou connaît très bien le joueur et l’homme ce qui donne un gain de temps en matière de travail vidéo.
De l’extérieur, on a un peu le sentiment que c’est le même profil que des joueurs comme Ilyes Hamache ou Aymen Boutoutaou, un joueur technique, rapide…
Qu’Ilyes Hamache, oui. Pour Aymen, c’est encore différent. Par contre, oui c’est un joueur percutant, dribbleur, qui amène de la profondeur comme Ilyes. On voulait avoir ce profil en plus, sachant qu’il peut jouer à gauche ou à droite. On veut amener de la percussion pour apporter notre impact dans les trente derniers mètres. En tout cas, ce n’est pas un joueur qui peut jouer dans l’axe.
Vous ne cherchiez pourtant pas un profil plus costaud pour évoluer à la pointe de l’attaque ?
On est à J-4, on verra.
Le gosse, il a plié bagages à Marseille en 24 heures, il a fait de gros efforts pour venir chez nous.
Et sur le plan des départs potentiels ?
Dans le sens des départs, J-4 également. Ce sont les dirigeants et la cellule de recrutement qui gère ça. Si le téléphone s’arrête de sonner, ça me va bien aussi (rires).
Quelle est votre première impression après les premiers pas de Salim à l’entraînement avec vous ?
C’était bien. Maintenant, avant qu’il vienne sur le terrain les échanges au téléphone avec lui étaient intéressants. Le gosse, il a plié bagages à Marseille en 24 heures, il a fait de gros efforts pour venir chez nous. Il est arrivé à une heure du matin, il s’est couché tard et il était là ce matin. On sent un joueur qui a envie de jouer. Il avait d’autres opportunités en Ligue 2 mais il a voulu nous rejoindre et il a débarqué ici en moins de 24 heures. J’espère qu’il va nous amener du soleil, dans le ciel mais aussi sur le terrain.
Cela reste un joueur très inexpérimenté…
Au mercato, on ne peut pas tout avoir. On sait qu’il faut faire des concessions. Maintenant, quand tu sors de Marseille et que tu as quelques minutes au Vélodrome, je pense que tu es armé et assez solide pour postuler à venir chez nous. Salim était à Nice avant Marseille et il a intégré le groupe professionnel avec Patrick Vieira à 16 ans. Aujourd’hui, c’est un jeune joueur mais un joueur avec quatre ou cinq ans de vécu dans un groupe professionnel. C’est compliqué de jouer dans ce genre de club quand tu es jeune.
Quand vous parlez de gros efforts, c’est financièrement ?
Oui. Il a fait des efforts sur son contrat pour pouvoir venir ici. On sent qu’il a la dalle, qu’il a envie de jouer.
On peut donc l’imaginer dans le groupe dès demain ?
On verra mais il est qualifié en tout cas.
Propos recueillis par Clément ROSSI avec Romain PECHON