Renversé par un PSG logiquement supérieur (2-4), Dunkerque a quitté la Coupe de France la tête haute mais avec des regrets. Notamment liés à l’arbitrage, avec un corner injustement sifflé, provoquant l’égalisation parisienne au retour des vestiaires et l’amertume des Dunkerquois.
Luis Castro : « Au moins qu’il aille voir le VAR »
Je n’aime pas beaucoup parler d’arbitrage, mais je pense que Dunkerque mérite un peu plus de respect. Je ne sais pas pourquoi il va pas revoir à la VAR avec le corner et potentiellement le hors-jeu, je ne comprends pas pourquoi. Si c’est validé par la VAR, aucun problème, mais au moins qu’il aille voir le VAR. Je ne dis pas que c’est fait exprès, mais il faut que ce soit équitable des deux côtés. J’ai parlé avec l’arbitre, je lui ai prouvé que ce n’était pas corner et qu’il y avait des problèmes sur hors-jeu. Mais je n’aime pas parler de ça, je demande seulement du respect.
Opa Sanganté : « C’est ce qui fait basculer le match »
« Comment en 2025, avec la VAR, on peut siffler un corner qui n’existe pas ? C’est sur ce corner qu’on prend l’égalisation. Il faudrait qu’on m’explique comment ça arrive en demi-finale de Coupe de France. Ça nous laisse un petit goût amer car c’est ce qui fait basculer le match. Mais le PSG mérite sa victoire, c’est une très belle équipe. L’action du corner ? J’ai dit à l’arbitre que je ne touchais pas le ballon, il m’a dit qu’il s’était peut-être trompé. Finalement, c’est un corner qui nous coûte cher, Paris reprend confiance et on doute un peu. »
Vincent Sasso : « Ce n’est pas ce qui fait gagner le PSG »
« Le 2-2, je ne vais pas en parler parce que je vais m’énerver, mais il n’y a pas corner. Contre une équipe de cette qualité, c’est évidemment très dur après. Si la faute change totalement le match ? Non ! On va être très lucide, ce n’est pas ce qui fait gagner le PSG ce soir parce qu’ils sont vraiment au-dessus, il n’y a pas photo. Après, si on arrive à rester à 2-1 un peu plus longtemps, on peut peut-être espérer un peu plus. Mais le PSG n’a pas volé sa victoire, évidemment. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
