Après des mois de conflit avec DAZN, le football français n’en a pas fini de ses relations tumultueuses avec les diffuseurs de la Ligue 1. Alors que beIN Sports conserve encore un match pour la saison 2025/2026, la chaîne qatarie s’estime maltraitée et souhaite revoir les conditions initialement négociées. Un point de crispation qui suscite l’inquiétude d’un haut dirigeant du football français.
Le mécontentement monte du côté de beIN Sports
Le football français verra-t-il un jour le bout du tunnel ? Englué dans des conflits ouverts avec ses dirigeants depuis 2020, de Téléfoot à DAZN en passant par Canal+, c’est désormais au tour de beIN Sports de faire part de son mécontentement. En cause ? Les conditions de diffusion de son affiche du samedi après-midi contre un montant annuel de 78,5 millions d’euros. Si le diffuseur a le choix 1 ou 2 en alternance, certaines contraintes rendent la situation bien plus complexe.
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En effet, beIN Sports ne peut pas diffuser plus de huit fois la même équipe dans la saison, l’empêchant ainsi de récupérer une semaine sur deux le match du PSG ou de l’OM. La chaîne qatarie ne peut pas non plus diffuser deux fois de suite la même équipe. Ce qui l’oblige à faire certains choix qui peuvent intriguer à l’instar du match Lorient – LOSC pour le compte de la 3e journée de Ligue 1, alors que la programmation proposait par exemple un Monaco-Strasbourg.
Une double diffusion, la clé pour apaiser les tensions ?
Et alors que le dossier s’enlise, la Ligue faisant la sourde oreille par rapport aux demandes de négociations de beIN Sports, Philippe Diallo, le président de la FFF, s’est publiquement inquiété de l’évolution de la situation auprès de l’Equipe. « Il faut trouver les bonnes solutions avec beIN Sports, un soutien du football français. Il y a aujourd’hui des difficultés. Aux gens compétents de LFP Media de trouver de solutions qui permettent d’avoir une relation apaisée avec beIN Sports, qui est un partenaire de longue date. Il existe aujourd’hui des problèmes dans l’application d’un contrat. Il faut maintenant trouver des voies d’apaisement. »
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Dans le même temps, LFP Media regrette sans doute l’absence d’accord avec beIN Sports pour la co-diffusion de l’affiche du samedi après-midi sur la nouvelle plateforme Ligue 1+. Nul doute que l’instance accepterait d’assouplir les conditions de choix du match, si l’actuel diffuseur acceptait un partage de sa diffusion. En l’état actuel, chaque partie campant sur ses positions, un accord apparaît assez improbable. Un jeu de dupes qui pourrait une nouvelle fois faire des dégâts à court ou moyen terme.
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
