Le championnat de France suspendu depuis le 13 mars, en raison de la pandémie du Covid-19, les diffuseurs ont décidé de suspendre leurs paiements depuis l’échéance programmée au 5 avril. Ainsi, ce sont pas moins de 152 millions d’euros qui sont actuellement en attente de versement. De quoi fragiliser un peu plus des clubs déjà fortement impactés d’un point de vue financier. Conscient de cela, le ministère des Sports a proposé sa médiation.
Un appel à l’apaisement
« Je propose à la Ligue de football professionnel et aux chaînes de faire intervenir, s’ils le souhaitent, le médiateur des entreprises de Bercy pour essayer de sortir du différend sur le paiement des droits télé qui les oppose aujourd’hui, confie Roxana Maracineanu, la ministre des Sports. Plus que jamais, on a besoin de bienveillance de la part des uns et des autres pour que l’esprit du contrat soit respecté et que les gens arrivent à se mettre d’accord. » De son côté, la LFP a déjà tenté de trouver une solution en désignant une délégation de quatre présidents (ndlr : Nice, Toulouse, OM et le PSG) pour négocier avec les deux diffuseurs.
Jusqu’ici, aucun accord ne semble avoir été trouvé. Ainsi, l’intervention d’un médiateur pourrait peut-être permettre aux différents acteurs concernés de trouver un compromis permettant une sortie vers le haut pour l’ensemble des parties prenantes. C’est en tout cas le souhait du ministère des Sports, qui vient tout juste de valider l’accord LFP-UNFP à propos de la rémunération des joueurs.
Source : L’Equipe
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