Après un appel d’offres infructueux en novembre dernier, la Ligue de football professionnel (LFP) continue à discuter de gré à gré avec les différents acteurs intéressés par la diffusion du football français. Et si DAZN fait office de favori, beIN Sports serait prêt à faire un retour d’envergure. Explications.
Trois diffuseurs la saison prochaine ?
Auteur d’une entrée en fanfare sur le marché des droits TV hexagonaux en 2012, raflant la majorité des matches de Ligue 1 et de Ligue 2, beIN Sports a diffusé la Ligue 1 jusqu’en 2020. Disposant toujours de deux matches de Ligue 2 dans son actuel portefeuille de droit, la chaîne qatarie oeuvrait actuellement en coulisses pour récupérer des rencontres de Ligue 1.
Selon le quotidien l’Equipe, une rencontre a même eu lieu en début de semaine entre Vincent Labrune (président de la LFP), Nasser Al-Khelaïfi (président du PSG et de beIN Media Group) et Yousef al-Obaidly, directeur général de la chaîne. Désireux « d’éviter l’accident industriel » au niveau des droits TV de la Ligue 1, qui serait pénalisant pour son club, le président du PSG serait prêt à investir par le biais de beIN Sports.
L’idée du diffuseur serait ainsi de s’adjuger deux ou trois matches de Ligue 1 et ainsi compléter l’offre faite par DAZN, candidat à la retransmission de l’ensemble des rencontres. Egalement au coeur des discussions, Prime Vidéo aurait pour objectif de diminuer son investissement, tout en conservant certains rencontres – y compris en co-diffusion. Ainsi, le football français pourrait bien avoir jusqu’à trois diffuseurs la saison prochaine. De son côté, la Ligue espère bien obtenir la somme de 900 millions d’euros, par saison.
Crédits photo : Pascal Della Zuana/Icon Sport