L’avocate brésilienne Larissa Ferrari, 28 ans, a déposé plainte fin mars contre Dimitri Payet (ex-LOSC) pour des faits de « violences physiques et psychologiques », comme indiqué dans un procès-verbal consulté par l’AFP. La police civile de Rio a confirmé l’ouverture d’une enquête, qui se déroule sous le sceau de la confidentialité.
Payet accusé de violences physiques et psychologiques
Une plainte déposée fin mars à Rio de Janeiro par Larissa Ferrari, avocate brésilienne de 28 ans et supportrice de Vasco da Gama, accuse l’ancien international français de « violences physique, morale, psychologique et sexuelle » lors d’une relation amorcée sur Instagram en août 2023.Selon un procès-verbal consulté par l’AFP, la plaignante affirme avoir subi des agressions physiques (« coups, bousculades, marques sur le corps ») et des humiliations dégradantes, comme avoir été contrainte de « boire son urine » ou de « lécher le sol ».
La double bataille de Larissa Ferrari
La plainte, enregistrée dans un commissariat spécialisé pour les femmes, a conduit à l’ouverture d’une enquête « sous le sceau de la confidentialité » par la police civile de Rio. Larissa Ferrari, résidant dans l’État du Paraná, a également sollicité des mesures de protection auprès des autorités locales, dénonçant des « menaces voilées » et un « comportement agressif ».
Diagnostiquée d’un trouble de la personnalité limite (borderline), elle accuse Dimitri Payet, ancien milieu lillois) d’avoir exploité sa vulnérabilité psychologique pour obtenir des « avantages sexuels ». « Je suis avocate, je n’aurais jamais porté plainte à la légère pour des accusations aussi graves », a-t-elle déclaré, partageant des photos de blessures sur les réseaux sociaux.
Le silence de Payet et de son club
Contactés par l’AFP, Dimitri Payet et le Vasco da Gama n’ont pas répondu aux sollicitations. Installé à Rio depuis 2023 sans sa famille, l’ancien meneur de jeu de l’Olympique de Marseille pourrait faire face à des conséquences judiciaires et sportives majeures si les accusations sont confirmées. L’enquête, menée discrètement, déterminera la suite des procédures. Les déclarations de la plaignante, étayées par des enregistrements et des preuves visuelles, contrastent avec le silence persistant de Payet et de son club.
Marius DELOBEL
Crédits photo : Thiago Ribeiro/AGIF/Sipa USA – Icon Sport
