Après trois saisons réussies avec le LOSC, son club formateur, Lucas Chevalier a décidé de relever un nouveau défi en rejoignant le PSG, fraîchement sacré champion d’Europe. Une suite logique dans sa carrière, un moyen aussi de se challenger selon le principal intéressé.
Lucas Chevalier a changé de dimension
A 23 ans, Lucas Chevalier a déjà du métier avec pas moins de 150 matches professionnels à son actif. Appartenant au groupe France depuis quelques mois, même s’il attend encore sa première sélection. Et pour tenter de franchir le cap, le natif de Calais a décidé de quitter le LOSC pour le PSG. Un choix murement réfléchi, même s’il représente une part de risque à quelques mois de la Coupe du monde.
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« J’étais dans un confort un peu à Lille : il y avait ma famille, j’avais mes habitudes. Venir ici, c’était le chemin logique pour moi, mais tout est plus grand, a-t-il constaté à l’occasion d’un entretien accordé à beIN Sports. Le moindre détail est pris en compte pour qu’on se sente bien. On va vraiment chercher dans les petits détails… Parfois, on se dit que ce n’est rien, mais sur une saison, pour gagner des trophées, ça joue beaucoup. »
Si je dois comparer à ce que j’ai connu, il y a plus de maîtrise, d’exploit individuel.
Lucas Chevalier, ancien gardien du LOSC.
Encore en phase adaptation, Lucas Chevalier connaît un début de saison plutôt tranquille, tant le PSG est en contrôle et maîtrise son sujet, même s’il a fallu briller sur penalty que ce soit contre Tottenham ou Toulouse. « Si je dois comparer à ce que j’ai connu, il y a plus de maîtrise, d’exploit individuel, ça paraît très facile de jouer avec eux. On sait que si on prend un but, on aura les ressources pour réagir. Je me régale, je me dis : « Ah la vache, c’est fort. »
Et en attendant son retour à Pierre Mauroy début octobre, Lucas Chevalier aura déjà un moment fort lors du Classique OM – PSG, dimanche. Un match qu’il compare à ce qu’il a vécu lors des LOSC – RC Lens ces trois dernières années. « Maintenant que je suis Parisien, il faut prendre conscience que Marseille est le rival, le club à battre. »
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