Pourtant en tête au tableau d’affichage au terme du temps réglementaire, l’Amiens SC a fini par s’incliner contre Clermont (2-1), en concédant deux penaltys dans les ultimes secondes, vendredi à l’occasion de la 14e journée de Ligue 2. Et selon certains polémistes de l’émission la Tribune ici Picardie, Omar Daf a sa part de responsabilité dans cet incroyable renversement de situation.
L’Amiens SC était dangereusement en sursis
Omar Daf pouvait-il éviter cette fin de match catastrophique ? « Je le pense, répond Bruno Paris. Sans lui donner des leçons, tout le monde a vu que ses changements étaient tardifs. Certains joueurs sont entrés à la 86e minute. A la 60e, on voyait Thomas Monconduit s’asseoir pour récupérer. D’autres joueurs ne pouvaient plus courir ou marcher à la 70e minute. » Ce qui interroge sur « l’état physique des troupes » selon Romain Pechon. « On peut se questionner sur le travail du nouveau préparateur athlétique de cette équipe (Florian Bailleux, NDLR), même si on va nous dire que certains sont en bout de course et qu’on tire trop dessus, comme Thomas Monconduit. »
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Quoi qu’il en soit, Omar Daf avait sans doute moyen de « faire autrement en ce qui concerne les changements en cours de match« . « Pourquoi Kylian Kaïboue sort en premier, avant Junior Fofana qui semble blessé et Thomas Monconduit ? Parce qu’il avait un jaune ? C’était aussi le cas d’Amine Chabane, qui ne doit jamais terminer le match sans carton rouge, juge Romain Pechon. Depuis qu’il est revenu de blessure, il est hors sujet. Jan Mlakar est incapable de tenir 45 minutes, il n’est pas prêt. Et pourtant, il se retrouve titulaire. Faut-il penser qu’il y a une clause dans son contrat qui oblige Omar Daf à le faire jouer dès qu’il est apte ? »
Là encore, ce dossier en dit sans doute long sur la réelle marge de manoeuvre de l’entraîneur de l’Amiens SC, qui s’est senti quelque peu obligé de faire démarrer Nathan Talbot à Dunkerque. « Un joueur promoteur qu’il faut montrer » dans l’optique d’une future vente selon une source interne au club. Nul doute que les recruteurs n’ont pas été déçu du déplacement ce jour-là. Aussi peu inspiré soit-il en ce moment, Omar Daf n’est donc pas aidé par un effectif manquant cruellement de qualité et de quantité.
Dès lors, ce n’est peut-être pas un hasard si Amiens est incapable de tenir la durée d’un match depuis plusieurs semaines, ratant ses entames (Dunkerque, Rodez, Boulogne, Grenoble) ou craquant sur la fin (Clermont, Grenoble, Saint-Etienne). « S’ils sont à ce point épuises, c’est qu’ils sont en surrégime. Cela soulève la question du niveau intrinsèque de cette équipe, affirme Antoine Caux. S’ils sont à 200%, ils ne peuvent tenir que 60 heures. Contre Clermont, c’était consternant, presque pathétique, de voir autant de mains sur les hanches et de joueurs complètement cuits.«
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

Nous ne pouvons pas critiquer Omar Daf.
Certes il a des choix par moment un peu bizarre mais il n’est absolument pas aidé. Il fait avec ce qu’il a c’est-à-dire pas grand-chose. Les principaux fautifs à mon sens sont le président est le recruteur depuis bien longtemps d’ailleurs. Quand nous voyons les joueurs sont complètement cramé n’y a-t-il pas un problème avec le préparateur physique. Simon Luc aurait pu être approché pour revenir au club c’est un des meilleurs préparateur physique
que nous ayons eu. Je ne sais pas ce que le président cherche mais nous allons directement en national à ce rythme-là ancien supporter qui me manquait aucun match de l’ ASC il y a un an
Daf on ne peut pas le blâmer. Il fait avec ce qu’il a c’est à dire rien. On peut s’estimer heureux de n’être pas plus bas au classement. Dans mon commentaire sur le match de Clermont, j’avais dit qu’il n’y avait plus de joueurs de champ d’expérience pendant le temps additionnel et c’est ce qui nous coûte le match. S’il a laissé Monconduit aussi longtemps même cramé c’était pour cette raison à mon avis.