Renvoyé de Lorient en juin dernier, Christophe Pelissier sortait pourtant de trois années réussies à la tête des Merlus avec une montée en Ligue 1 et deux maintiens à son actif. S’il peine encore à comprendre cette décision, l’ancien entraîneur de l’Amiens SC a bon espoir de vite retrouver un banc dans l’élite, comme il l’a confié dans un entretien accordé au quotidien l’Equipe.
Son renvoi de Lorient
« Sur le moment, cela a été une surprise, ensuite, une déception. Maintenant, j’ai tourné la page et je regarde devant. Je crois que c’est Arsène Wenger qui a dit que l’on commence à être un bon entraîneur quand on s’est au moins fait virer une fois (sourire). C’est d’autant plus dur à encaisser quand on a atteint l’objectif, a fortiori à une semaine de la reprise, car c’est compliqué de se retourner. Autant j’aurais pu comprendre quand on était au cœur de la tempête cet hiver… Mais on avait redressé la barre, ce qui prouve que le président a fait le bon choix à ce moment-là […] Cela faisait trois ans que j’étais là, on dit souvent que ça correspond à un cycle. […] On est venu me chercher en Ligue 2 (2019),pour être en Ligue 1 dans les trois ans. Trois ans plus tard, je laisse le club en Ligue 1. »
Son avenir
« Cela fait quinze ans que, partout où je passe, les objectifs sont atteints. Et parfois même au-delà, comme à Amiens, où la L1 n’était pas programmée. La suite ? Je n’ai pas envie d’attendre. J’ai la chance d’être consultant, ce qui me permet de regarder des matches. Je suis prêt à relever un nouveau défi, à m’inscrire dans un projet, en L1, comme je l’ai fait durant quatre saisons. »
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