Christophe Delmotte (VAFC) : « S’appuyer sur nos certitudes pour passer du bon côté »

VAFC Delmotte
Dave Winter/FEP/Icon Sport

Hormis Nancy, Valenciennes n’a pas gagné le moindre match en 2022. Frustrés par son nul face à QRM la semaine dernière, les Nordistes savent l’urgence de prendre des points pour se donner de l’air sur la zone rouge. Rassuré par l’état d’esprit de ses joueurs, Christophe Delmotte a placé la barre à 43 points, soit 16 points à prendre sur les 13 matches restant à disputer. Entretien.

Christophe, dans quel état d’esprit abordez-vous la réception de Pau ?

C’est un bon adversaire. C’est vrai qu’ils étaient mal classés l’an dernier. Là, ils font une bonne saison à l’instar du Havre. De notre côté, il reste treize matches à jouer. Il y avait une interrogation à propos de notre conditionnement à jouer le maintien. On a montré sur l’état d’esprit qu’on était capable de mettre le bleu de chauffe, d’être des « guerriers ». On a montré qu’on pouvait être combattant. Il faut déjà avoir cet état d’esprit, cette certitude mentale sur laquelle s’appuyer, pour après pouvoir développer notre jeu. Malheureusement, on n’a pris qu’un point contre QRM avec cet état d’esprit.

Après Nancy, vous aviez évoqué la nécessité de ne pas céder à l’euphorie. La suite vous a donné raison…

Tous les matches sont difficiles. Effectivement, il y avait eu un bon point à Rodez, où on pouvait faire mieux. Toulouse nous était supérieurs mais on pouvait faire mieux aussi. Quant à QRM, on en a parlé et c’est globalement la même chose. Le contenu est intéressant mais il manque quelque chose pour avoir la victoire. Il faut vraiment garder cet état d’esprit, s’appuyer sur les certitudes qu’on peut avoir pour passer du bon sur les treize matches restants, treize matches de coupe de France en quelque sorte.

Avez-vous le sentiment que ça se joue sur des détails sur les derniers matches ? 

C’est souvent le cas au haut niveau. C’est souvent l’équipe qui commet le moins d’erreurs qui l’emporte ou qui se donne les chances de l’emporter. C’est un peu ce qui s’est passé à QRM, Guingamp ou Sochaux. Il y a souvent l’élément qui fait que ça ne se goupille pas bien. A nous de ne négliger aucun détail pour que ça soit en défaveur de l’adversaire.

Derrière vous, Dunkerque et Grenoble restent proches, vous n’avez plus beaucoup de marge. Comment vivez-vous cela ? 

Il faut continuer à aborder les matches les uns après les autres, continuer à raisonner en termes de points plus que de classement. Il faut arriver à ces 43 points qui devraient être une barrière suffisante pour se maintenir. On est conditionné par l’obtention des 16 points manquants, il faut aller chercher cet objectif. Cela peut parfois être moins, mais ça donne un peu plus de certitudes de se maintenir.

Au regard de votre calendrier, avec pas mal de candidats à la montée sur la fin de saison, on a tendance à se dire qu’il faut prendre les points le plus vite possible…

Il reste treize matches. Evidemment, on a une projection de points dans la tête. Mais c’est toujours difficile d’anticiper la suite, surtout la veille d’un match. On est vraiment projeté uniquement sur le match contre Pau.

Propos recueillis par Arthur LASSERON

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