Après la défaite de son équipe face à l’ESC Longueau, bon dernier du groupe de National 3, l’AC Amiens de Chouaib Sagouti sombre peu à peu dans la crise. Les Amiénois n’ont rien proposé ou presque face à Longueau, et s’enfonce au classement.
Chouaib, septième défaite consécutive, face à la lanterne rouge qui plus est, on imagine qu’elle fait très mal…
Franchement là, il n’y a pas de mots. On était prévenus, on sait que c’était capital, et on passe encore à travers. C’est un naufrage collectif. Certes, on a essayé de proposer, on ne marque pas. Derrière ils ont joué avec leurs tripes et c’est mérité.
Longueau marque sur sa première vraie occasion…
Oui, mais nous on ne met pas les nôtres. Après, c’est compliqué d’être récompensé. Eux ils y croient, un ballon contré, c’est un scénario typique de coupe de France. On essaye de mettre quelque chose en place, mais voilà on n’est pas exceptionnel. Au final, c’est dur de perdre contre une équipe qui n’a rien gagné. On les relance psychologiquement, ça fait mal. Mais on ne peut s’en prendre qu’à nous même. Moi le premier. A partir du moment où on n’a pas fait ce qu’il fallait, on ne peut pas espérer plus.
On sent une équipe sans idée, qui ne sait pas comment faire pour y arriver…
On est dans une spirale négative, on n’arrive pas à trouver les solutions. La semaine dernière, on a fait une bonne partie, là on aurait pu réitérer la même chose mais voilà, dans l’état d’esprit et dans la gestion, on ne fait pas ce qu’il faut. C’est une spirale qui tourne, et qui ne nous aide pas. Il faut continuer à travailler et ne pas baisser les bras. La chose qui pourrait nous faire le plus de mal serait de baisser les bras. Il reste encore treize matches.
Il y a désormais neuf points de retard sur le premier non relégable, vous arrivez à y croire ?
Bien sûr, si je suis là c’est que j’y crois. Sinon demain c’est terminé. Neuf points, il faut y croire, travailler et se dire que l’avenir sera meilleur.
Propos recueillis par Romain Pechon, avec Arthur Lasseron